En Algérie, un relais protecteur pour les migrants
[marron]À l’occasion de la campagne de Carême du CCFD-Terre solidaire, La Croix présente les actions de cinq de ses organisations partenaires dans le monde ; parmi elles, celle dont s’occupe notre confrère Jan Heuft.[/marron]
Trois fois, il a atteint l’Algérie en espérant traverser clandestinement la Méditerranée. Trois fois, les autorités l’ont expulsé. Alors, il n’a pas vraiment eu le choix, il a fini par se résoudre à vivre au pays. Dame, 32 ans, est tisserand à Diourbel, dans le sud du Sénégal. Aujourd’hui marié et père de trois enfants, il a pu rentrer chez lui grâce à l’association ’’Rencontre & Développement’’. Partenaire algérien du CCFD-Terre solidaire, créée dans les années 1970, celle-ci se conçoit comme une [bleu] « station-service » sur la route migratoire [/bleu] entre l’Afrique et l’Europe.
L’Algérie est devenue un pays de transit. Venus du Mali, du Niger ou du Sénégal, beaucoup de candidats à l’immigration n’iront pas plus loin. Seule une minorité réussit à gagner le Maroc et à réunir la somme suffisante pour payer les passeurs. « Les autres restent bloqués en Algérie, ils ne peuvent même pas rentrer chez eux : leurs familles ont vendu des terres pour financer le voyage, et ils ont tout perdu », raconte Nina Marx, chargée de mission pour le CCFD-Terre Solidaire.
C’est là que Rencontre & Développement intervient. À Alger, elle tente de trouver des solutions d’urgence, en fournissant aux malades soins ou nourriture.
Surtout, l’association catholique [bleu] organise le trajet du retour [/bleu] pour ceux qui le souhaitent. Avec différents relais algériens, de Ghardaïa à Tamanrasset, mais aussi au Niger et au Mali, elle sécurise le parcours des migrants. « Des gens les attendent à chaque gare », explique Nina Marx. Car quand il y a des rafles, il arrive que les autorités algériennes les emmènent dans des camions à bestiaux jusqu’à la frontière malienne, et les laissent en plein désert.
Rencontre & Développement [bleu] finance aussi des projets de réinsertion [/bleu] professionnelle. Plutôt que de rentrer au pays sans rien, ils pourront acheter un salon de coiffure ou un petit garage, et recommencer à zéro.
CÉLIA LEBUR |
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[bleu marine]Jan nous envoie cet article accompagné d’un appel à l’aide :[/bleu marine]
Nous sommes toujours à la recherche des fonds pour la scolarisation des enfants et jeunes et pour les retours volontaires aux pays d’origine.
Le nombre de migrants et demandeurs d’asile ivoiriens est de plus en plus élevés. Nous sollicitons là encore une fois votre solidarité pour qu’un accueil respectable puisse être organisé dans les six mois à venir ! C’est vraiment urgent !!!
Toutes nos amitiés,
Jan |
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Jan Heuft
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