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L A V I G E R I E . be

EXÉGÈSE ET NON-VIOLENCE (4)

lundi 3 septembre 2012 par J.V.

[marron]Psaume 37, 1-22 : Laisse ta colère[/marron]

[vert]Les doux[/vert]

Les doux, bien souvent, traversent l’existence à pas de loup.
On réalise qu’ils ne sont plus là, après coup, quand le bouquet de fleurs se fane sur la table, quand l’eau n’est plus changée, ni les rosiers taillés.

Les doux, qui sait, se relèvent peut-être la nuit, pour recouvrir ceux qui dorment de leur couverture qui a glissé, pour mettre de l’huile dans le gond de la porte, faire cuire la brioche du matin, ou encore essuyer une larme secrète, consoler un sanglot réprimé dans le froid ?

Les doux parfois sont durs, quand il s’agit de trancher entre ce qui nourrit la vie et ce qui la pourrit. Ils sont alors sans concession. Leur parole tranche. On dira qu’ils sont durs, qu’ils ne savent pas négocier, qu’il faut prendre des gants. Ils savent pourtant qu’il n’en est rien et que certaines situations ne peuvent pas se dénouer autrement. Leur douceur est secrète, dans la douleur qu’ils éprouvent à percevoir ce que d’autres ne voient pas.

La terre est leur domaine, et le corps, et le pain. Le plus infime.
Ils parlent peu, mais ils sont là.
Ils sont là, quand il faut laver le sol, préparer le repas et le linge, soigner la terre.
Ils sont là, quand il faut panser une plaie, rire un bon coup, acheter du pain pour la voisine ou conduire un ami à la gare.
Ils sont là, à l’heure de la naissance et à l’heure de la mort, entre langes et linceuls, de la crèche à la croix, du berceau au tombeau.
Ils sont là.
Leur prière est un souffle, une respiration, un secret.
Elle supporte le monde et le dépose entre les mains de Dieu.

Sœur Anne Lécu

Psaume dans la ville 11/07/2012

 
  Un étudiant demanda un jour à St François de Sales ce qu’il devait faire pour aider à construire la paix. Le Saint de la douceur évangélique lui répondit :
"[bleu marine]Fermer la porte sans la claquer ![/bleu marine]"
 

[vert]Ontwapenend geduldig[/vert]

  Mooi is de foto niet.
Toch hangt die er sinds jaren.
Het is een ongeordend beeld
van jonge bloemstengels,
wat in elkaar gedrongen.
En geen ervan is gaaf
Alle zijn ze gekneusd, geschonden.
Ze schieten niet uitbundig uit de aarde op.
Ze moesten dwars doorheen het wegdek.
Hebben met vastberadenheid
een duimendikke laag asfalt
omhoog geduwd en opgebroken,
om iedere stengel aan het licht te laten komen.
Zo staan ze er.
Bloeiend maar .
schadeloos bescheiden.


Er is een oervermogen, diep verborgen,

dat taai verweer en kwetsbaarheid kan samenvoegen

tot een lange adem,

bij machte om de wereld te verbazen.


De kracht van zachte moed verschijnt

waar met ontwapenend geduld,

aan leven nu en aan de dag van morgen wordt gewerkt.

Er groeit een weefsel, onderlaags.

Een stille weerbaarheid

waarmee men bergen kan verzetten.

Kris Gelaude

Tijdschrift voor Geestelijk Leven, juli-augustus 2012

 

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