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Réflexion pour le carême
[marron]« Dans ma faiblesse, je prends ma force »
Texte de Christian Chessel, Père Blanc, assassiné le 27 décembre 1994 à Tizi-Ouzou [/marron]
[vert]« La faiblesse » a mauvaise presse dans notre monde[/vert]
où la force et la santé physique, psychologique, intellectuelle sont synonymes d’épanouissement et de réussite sociale. Et pourtant, Saint Paul, dans ses lettres, n’utilise pas moins de 33 fois le mot « faiblesse »… |
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est une invitation, un appel pressant
à créer avec les autres des relations de non-puissance ;
reconnaissant ma faiblesse,
je peux accepter celle des autres
et y voir un appel à la porter,
à la faire mienne,
à l’imitation du Christ…
[bleu marine]Une telle attitude nous transforme pour la Mission. [/bleu marine]
Elle nous invite à renoncer
à toute prétention dans la rencontre de l’autre,
si faible soit-il,
et à aller à lui sans avoir peur
de ses faiblesses physiques, morales ou spirituelles.
Je change mon regard sur l’autre
et je ne cherche pas à lui en imposer :
toute force autre que celle de l’Esprit est vaine.
[bleu marine]Cette attitude nous invite[/bleu marine]
à ne pas craindre la rencontre de l’autre ou de l’événement,
si « fort » soit-il,
mais à aller à lui,
dans la force de la faiblesse,
en nous appuyant sur Dieu seul.
[mauve fonce](1 Co 2,1-5)[/mauve fonce]
La faiblesse, en soi, n’est pas une vertu ;
mais elle est l’expression d’une réalité fondamentale de notre être
qui doit sans cesse être façonné par la foi, l’espérance et l’amour.
[bleu marine]La faiblesse de l’apôtre est comme celle du Christ,[/bleu marine]
enracinée dans la force du mystère de Pâques et dans la force de l’Esprit.
Elle n’est ni passivité ni résignation ;
elle suppose beaucoup de courage
et pousse à s’engager pour la justice et la vérité
en dénonçant l’illusoire séduction de la force et du pouvoir.
devient une attitude évangélique, une attitude missionnaire.[/marron]
Elle nous libère pour aimer en nous faisant [bleu]« tout à tous »[/bleu],
pour rejoindre surtout les plus faibles
en partageant [bleu]« la faiblesse des faibles »[/bleu] [mauve fonce](1 Co 9,22)[/mauve fonce].
[vert]Par là, la faiblesse choisie devient l’un des plus beaux langages [/vert]
pour dire la « discrète charité » de Dieu aux hommes.
Elle devient aussi une spiritualité des mains vides,
où tout, même nos faiblesses,
peut être vu comme don et grâce de Dieu.
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