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L A V I G E R I E . be

Lignes de fracture N°100 Breuklijnen

Février - Februari 2016
lundi 29 février 2016 par Jef Vleugels

[marron]Une balle dans la tête, il se relève et poursuit son combat[/marron]

par Corinne Marlière de L’Avenir
 

Une balle lui a traversé la tête, lui brisant nez, vertèbres et cordes vocales. Mais [bleu]Pierre-Claver Mbonimpa [/bleu] a retrouvé sa voix et ses forces, et ce grand défenseur des droits humains au Burundi a repris son combat depuis la Belgique, où il est toujours soigné. Il est l’un des témoins d’Amnesty International, qui lance une nouvelle expo photos : "Droits dans les yeux".
Il est un peu chétif et se déplace encore avec difficulté. Son élocution est lente, mais son esprit particulièrement vif. Et sa mémoire intacte. Pierre-Claver Mbonimpa revient de loin, de l’enfer burundais, son pays où les droits humains se sont brisés avec la répression du président Nkurunziza.

Avec l’annonce de son 3e mandat et ensuite sa réélection en juillet dernier, le président burundais a provoqué une crise profonde dans son pays, la société civile et la communauté internationale lui reprochant de violer la Constitution et les accords d’Arusha. « Il a piétiné ces accords qui ont mis fin à la guerre civile », s’emporte Pierre-Claver. Pourtant, le « défenseur » d’Amnesty, aujourd’hui âgé de 66 ans, est parvenu à de belles avancées démocratiques avec Pierre Nkurunziza. « Mais ça, c’était au début, entre 2005 et 2010, quand il est sorti de la rébellion pour devenir président et qu’il a appliqué la bonne gouvernance. Le peuple était content. » Pierre-Claver a ainsi obtenu l’interdiction de la torture de la part des forces de l’ordre et de la magistrature, la suppression de la peine de mort du code pénal, de meilleures conditions de vie des prisonniers. Eux qui ont toujours été au cœur de son combat depuis plus de 20 ans.

[vert]La défense des droits des prisonniers[/vert]

En 1994, Pierre-Claver Mbonimpa est policier de l’air et des frontières. Mais il se fait arrêter et condamner à deux ans de prison pour détention illégale d’arme (celle d’un collègue, explique-t-il). Ces deux années de véritable bagne vont changer l’homme, qui en sort avec la ferme intention de défendre les droits des prisonniers. Il crée une association et part en croisade. « Il est normal que ceux qui ont mal agi soient condamnés par la justice, mais moi ce sont les droits humains de ces gens que je défends. J’ai vu des prisonniers enfermés 5 ans en prison, sans jamais passer devant un juge. Et puis être condamnés à seulement un an d’emprisonnement… »

Pierre-Claver est repéré par Amnesty, qui l’invite à témoigner dans des conférences internationales et lui accorde une aide financière. Peu à peu, la population lui demande son aide dans tous les domaines, pas seulement en prison. Il fonde ainsi une autre association, plus large, pour la protection des droits humains et des personnes détenues, l’APRODH. Il est approché par d’autres pays qui veulent mettre en place ce type de défense. Human Rights Watch, Penal Reform International (PRI), Amnesty, tous ces organisme s en font un expert et un témoin des visites de lieux de détention.

[vert]Enfermé pour atteinte à la sécurité[/vert]

Au début des années 2010, le « défenseur » détecte des bavures policières et militaires, puis repère ces jeunes que le président forme et arme comme des militaires (les imbonerakure). Il dénonce alors cette milice au cours d’une conférence de presse, en mai 2014, et se fait arrêter sur ordre du président, pour atteinte à la sécurité de l’État. Il est relâché sous conditions pour raisons médicales quelques mois plus tard.

[vert]Abattu de sang-froid[/vert]

Pierre-Claver poursuit son combat avec des experts de l’Union africaine pour tenter d’apaiser la crise qui fait rage. Une activité qui dérange le pouvoir. Le 3 août 2015, on lui tire dans la tête alors qu’il rentre chez lui en voiture. Trou noir, hôpital, et c’est le miracle. Il est toujours vivant, alors qu’une balle lui a transpercé la joue pour ressortir dans le cou : cordes vocales sectionnées, deux vertèbres et le nez cassés. « Les agents des services de renseignement burundais sont venus à l’hôpital pour m’achever. Mais les ambassadeurs belge, français et américain étaient là avec leurs agents de sécurité. Ils m’ont protégé. »

On décide alors de l’évacuer vers la Belgique pour le mettre en sécurité et le soigner. Pierre-Claver restera quatre mois avec un appareil lui bloquant la nuque et le dos, sans pouvoir se coucher, ni s’alimenter et boire naturellement. Un calvaire dont il sort tout doucement, rejoint par son épouse. Un de ses neuf enfants a été assassiné, son beau-fils également. Certains sont près de lui, d’autres en fuite en Ouganda et devraient bientôt rejoindre la Belgique.

« Malgré tout ce qui m’est arrivé, je me réjouis de mon travail. Car défendre les droits humains, c’est noble. » Une tâche qu’il continuera à accomplir au péril de sa vie. « Les Burundais ne méritent pas ce qu’ils vivent. » Mais les solutions pacifiques semblent s’éloigner au fil des jours.

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[marron]La crise des réfugiés : les interventions de la COMECE[/marron]

La situation des réfugiés en Europe préoccupe depuis longtemps la COMECE. En décembre dernier, Mgr Zsifkovics a été chargé par la COMECE de préparer un document de réflexion sur ce thème, qui a été transmis par le Président de la COMECE, le Cardinal Reinhard Marx, aux institutions européennes ainsi qu’aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE. La conférence de Heiligenkreuz représente une nouvelle étape dans les efforts de l’Eglise catholique pour participer de façon active et constructive au débat politique et de société.

Les résultats des consultations et échanges menés lors de cette conférence seront présentés à l’Assemblée plénière de la COMECE qui se tiendra début mars à Bruxelles, et qui en tirera alors des conclusions concrètes, comme l’a indiqué le secrétaire général de la COMECE le Père Patrick Daly.

Ont participé à la conférence de Heiligenkreuz, entre autres des cardinaux, évêques et représentants religieux de Syrie, d’Irak, de Grèce, de Hongrie, de Croatie, de Bulgarie, de Macédoine, de Serbie, d’Allemagne, d’Autriche et de Scandinavie. Ont ainsi notamment pris part à cette conférence le Cardinal hongrois Peter Erdö, le Patriarche catholique chaldéen Raphael Louis Sako et l’évêque catholique chaldéen d’Alep, Antoine Audo SJ.

COMECE PRESS
 

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[marron]MARTELAARSCHAP : HEILIG OF GODSLASTERLIJK ?[/marron]

Veel daden van terreur waaronder zelfmoordaanslagen gaan gepaard met de uitroep “God is groot”. Hiermee wordt gesuggereerd dat de terreurdaad gerelateerd is aan God en aan martelaarschap. Is dat terecht ? Is martelaarschap heilig of godslasterlijk ? Tijdens de Vredesdag van 24 februari 2016 met 350 deelnemers in de Promotiezaal van de KU Leuven werden een aantal gezichtspunten aangereikt die een dieper inzicht geven in het oude, maar ook actuele thema van martelaarschap.

Twee inleidingen door professoren uit de wereld van de Islam duidden de woorden ‘martelaarschap’ en ‘jihad’ naar hun oorspronkelijke betekenis in de Koran en de vroege Islam. Hoe kijkt de doorsnee moslim hiernaar ? Via onderzoek kwam aan het licht dat de doorsnee moslim in onze landen een open en tolerante houding aanneemt ten opzichte van anderen. Daarnaast werd het martelaarschap door twee andere professoren in zijn juiste betekenis geduid vanuit het vroege Christendom, namelijk in eenheid met de zelfgave van Jezus Christus, niet om zichzelf als een held in de kijker te plaatsen.

De sprekers poneerden dat gelovigen de naam van God nooit kunnen gebruiken om te doden, oorlog te voeren, onrecht te bewerken of te discrimineren. Als vuistregel kwam naar voor dat zo’n lezing steeds weer dient te gebeuren in dialoog met een waarachtige inzet voor vrede, gerechtigheid, zorg voor de schepping en het leven. Heilige Geschriften kunnen mensen soms brengen tot een creatief en provocatief handelen met het oog op bevrijding, maar niet tot meer onderdrukking.

De naam van God kan niet de ene dag gebruikt worden om te doden en oorlog te voeren en de andere dag om vrede te stichten. De naam van God is niet tegelijk gerechtigheid, mededogen, vrede én oorlog, haat en onderdrukking. Paus Franciscus benadrukt : “De naam van God is ondubbelzinnig : barmhartigheid, genade, vrede”. Wie in navolging van Jezus bidt : “Geheiligd zij uw Naam”, denkt aan de vrede en barmhartigheid die God aan mensen schenkt en die ons ook toerust tot het doen van gerechtigheid en het bevorderen van vrede en barmhartigheid.

De zalige aartsbisschop Oscar Romero werd op het einde van de Vredesdag herdacht als authentieke christelijke martelaar die tijdens de burgeroorlog in El Salvador in naam van God en van het lijdende volk opriep om de repressie te beëindigen en niet langer te doden. In plaats van zelf iemand te doden verkoos bisschop Romero zijn leven te geven voor de gerechtigheid als stem van de stemlozen. ’s Avonds vertoonde Katechetika nog de film “Des Hommes et des Dieux” over de monniken van Tibhirine en hun gegeven leven als “Band van vrede”.

E-week Pax Christi Vlaanderen, Actueel 27 februari 2016
 


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[marron]Lettre des martyrs du 16 février 1992 au peuple congolais[/marron]

[bleu marine]Ensemble, prenons notre destin commun en main[/bleu marine]


Chers compatriotes,

La Conférence Nationale Souveraine convoquée par feu président Mobutu en juillet 1991 poursuivait trois objectifs à savoir : faire la lecture de notre histoire, baliser le chemin pour la troisième république et réaliser la réconciliation nationale. Alors qu’elle venait à peine de démarrer après l’élection de son bureau provisoire, le gouvernement de l’époque décida, de manière unilatérale, la suspension des travaux de ce grand forum de l’espoir.

Suite à l’importante déclaration du Comité permanent de la Conférence Episcopale du Zaïre en date du 27 janvier 1992 et au message des abbés de Kinshasa en date du 26 janvier 1992, nous avons répondu à l’appel du Comité Laïc de Coordination qui nous invitait à marcher le 16 février 1992 pour réclamer la réouverture, sans conditions, de notre Conférence Nationale Souveraine.

Au cours de cette marche, nous sommes tombés sous les balles de la répression violente du régime dictatorial de Mobutu.

Vingt-quatre ans après notre entrée au village des ancêtres, nous vous adressons à vous, nos chers compatriotes qui êtes restés en vie et qui, pour certains, portez les séquelles de cette violente répression, le message suivant :

La démocratie pour laquelle nous avons marché et pour laquelle nous avons donné notre vie est celle qui repose sur les valeurs d’égalité, de participation, de liberté et de justice. Une égalité qui entraîne le respect de tout être humain, une participation qui suppose la responsabilité de chacun et de tous, une liberté qui est le fruit de la vérité et une justice qui engendre la vraie paix.

Cette démocratie participative est encore à construire. Elle ne pourra se réaliser pleinement que lorsque nous serons totalement libérés de l’esclavage dans lequel nous maintiennent les maîtres du monde avec la complicité de nos propres frères et sœurs.

Chers compatriotes,
Notre sang a coulé ce jour-là pour une noble cause : l’intérêt supérieur de la nation. Parmi nous, il y a des hommes et des femmes, des jeunes et des vieux, de différentes tribus et conditions sociales. Nous sommes allés dans l’au-delà, sans regret aucun.

Nous vous invitons à surmonter votre peur. Nous vous demandons d’ouvrir vos yeux pour voir la réalité de notre pays en face. Nous vous convions a vous organiser efficacement comme ce fut le cas pour la marche du 16 février et à mener des actions non violentes pour la libération totale de notre chère patrie. Parmi vous, il y a des hommes et des femmes qui ont les capacités requises pour conduire le peuple, à la manière de Moïse et Aaron, vers la terre promise : terre qui ruisselle de lait et de miel, terre de liberté, d’égalité, de participation et de justice ; terre d’amour et de fraternité ; terre de paix et de joie pour toutes et tous.

Détectez ces frères et sœurs pour créer un nouveau leadership dont notre pays a besoin afin de poursuivre et de parvenir au bout de sa marche a un Etat de droit réellement démocratique.

Chers compatriotes, nous sommes morts et pourtant nous sommes encore en vie. Car, selon tradition africaine, les morts ne sont pas morts. Aussi, nous vous lançons cet appel : [bleu marine]Ensemble, sans distinction de tribus ni d’autres clivages, prenons notre destin commun en main et continuons notre lutte de libération sans relâche.[/bleu marine]

  Fait au village des ancêtres, le 16 février 2016

Les martyrs de la démocratie
  Cette lettre est diffusée par le Collectif du 16 féfrier qui regroupe les organisations suivantes : CIAM-KIN, A-CIAM, RODHECIC, ASCOVI, TOGES NOIRES, GROUPE AMOS, EKOLO ya BONDEKO

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[marron]L’ONU EST PLUS VULNERABLE QUE JAMAIS[/marron]

“Le fait que nous assistons au déclenchement d’un nombre si important de nouvelles crises, sans qu’aucune des anciennes ne soit réglée, illustre clairement l’absence de capacité et de volonté politique de mettre fin aux conflits, et encore moins de les prévenir. Le résultat est que l’imprévisibilité et l’impunité gagnent du terrain d’une manière alarmante.” C’est par ce constat d’Antonio Guterres, l’ancien Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, qu’Amnesty International ouvre son rapport annuel, publié le mercredi 24 février, sur la situation des droits humains dans le monde.

L’organisation non gouvernementale le constate : les Nations unies, qui avaient été créées il y a 70 ans pour “préserver les générations futures du fléau de la guerre” et “proclamer à nouveau la foi dans les droits fondamentaux de l’homme”, sont particulièrement vulnérables. “Les failles du système n’ont jamais été aussi flagrantes qu’aujourd’hui”, déplore Amnesty, et les conséquences humaines se révèlent “catastrophiques”, comme l’illustre bien le conflit en Syrie.

L’Onu “n’est pas dotée intrinsèquement d’outils suffisants pour imposer les décisions de la communauté internationale” mais aussi, et surtout, ses Etats membres sont de moins en moins enclins à jouer le jeu, explique Philippe Hensmans, directeur d’Amnesty Belgique. “Les Nations unies sont à bout de souffle. De nombreux Etats entravent son travail pour prévenir les atrocités de masse. Ils refusent d’amener les responsables de tels agissements à rendre compte de leurs actes. Et se moquent des recommandations qui sont faites pour améliorer les droits humains.”

Le “premier constat évident de 2015”, pour Amnesty, est que le système international de protection des droits de l’homme a “lui-même besoin d’être protégé” – en particulier la Cour pénale internationale, mise au banc des accusés par les chefs d’Etat africains. Il doit être protégé par les Etats, notamment en limitant “volontairement le recours au veto au sein du Conseil de sécurité des Nations unies”, estime Philippe Hensmans.

Aussi, le prochain secrétaire général de l’Onu, qui succèdera à Ban Ki-moon en janvier 2017, “héritera d’une organisation qui a accompli beaucoup de choses mais a désespérément besoin d’un nouvel élan”. “Les Etats membres ont une chance historique” de la relancer, en soutenant “une candidature forte”, “celle d’une personne qui saura apporter l’engagement, la force d’âme et la vision nécessaires pour faire reculer tout Etat membre tenté de remettre en cause les droits humains sur son territoire et à l’échelle internationale”, estime le secrétaire d’Amnesty, Salil Shetty. Mais est-ce l’objectif ? (S.Vt.)

La Libre Belgique, 24-02-2016
 

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[marron]ENKELE WAARHEDEN OVER DE VLUCHTELINGEN[/marron]

  • Meer dan de helft van de asielzoekers die naar België komen is jonger dan 25 jaar, een op de drie is zelfs jonger dan 18 jaar.
  • 4 op de 10 zijn alleenstaande mannen, 5 procent is alleenstaande vrouw, 8,2 procent zijn niet-begeleide minderjarigen.
  • Volgens de VN vluchtten vorig jaar 1 miljoen mensen naar Europa. Dat is 0,2 procent van de Europese bevolking (500 miljoen, EU-28).
  • Behalve een slaapplaats, maaltijden, sanitaire voorzieningen en kledij krijgen asielzoekers 7,4 euro zakgeld per week.
  • Erkende vluchtelingen worden minder afhankelijk. Bij de start leeft 57 procent van een uitkering, na vier jaar is dat nog een kwart.
    De Standaard van 20-21 februari 2016
     

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[marron]EN BREF – IN’T KORT[/marron]

[bleu marine]Iran vernieuwt fatwa tegen Salman Rushdie[/bleu marine]
Veertig Iraanse staatsmedia hebben de fatwa vernieuw tegen de Britse schrijver van ‘De duivelsverzen’. Wie het vonnis tegen Rushdie uitvoert wordt beloond met een som van 600.000 dollar. Ayatollah Khomeini, de grondlegger van de Islamitische Republiek Iran, sprak het doodvonnis uit in 1989.

[bleu marine]Amnesty International op school is geen propaganda[/bleu marine]
Acties van Amnesty International, zoals ‘Schrijf-ze-vrijdag’, mogen plaats hebben op school. Zolang kinderen niet verplicht worden in klasverband brieven te schrijven. Dat heeft de Commissie Zorgvuldig Bestuur geoordeeld. “Het leren over mensenrechten behoort tot de vakoverschrijdende eindtermen en de invulling ervan behoort tot de autonomie van de school”, luidt het

[bleu marine]Un plan pour fermer Guantanamo[/bleu marine]
Le président américain Barack Obama souhaite encore toujours fermer la prison militaire de Guantanamo. Il reste à ce jour 91 détenus, dont 34 ont vu leur transfèrement approuvé par les autorités.

[bleu marine]Catholiques très à droite…[/bleu marine]
“Un sondage réalisé lors des élections régionales révèle que les catholiques votent plus FN que les autres Français (32% contre 27,7%). De quoi être fier d’être membre de l’Eglise universelle ?” (revue ‘L’appel’ n° 383)

[bleu marine]Créer des signes d’espoir pour la Syrie[/bleu marine]

[bleu] Appel général pour des actions de solidarité, et des journées de prière et de jeûne pour la Syrie [/bleu]
En solidarité pour toutes les victimes de cette guerre
15 Mars 2016 : 5 ans depuis le début du soulèvement

[vert]PROPOSITION[/vert]

Pax Christi International en appelle à son Réseau Global pour organiser des actions de solidarité et [bleu marine]des journées de prière et de jeûne pour la paix en Syrie [/bleu marine] entre le 15 et le 20 mars 2016. Nous appelons les individus et les organisations à montrer leur solidarité envers les réfugiés et les victimes de la guerre et de la violence et créer les signes qu’un espoir de paix prochaine en Syrie.

[vert]RAPPEL DES FAITS[/vert]

En mars 2011, des civils Syriens ont démarré des manifestations non violentes pour l’obtention des libertés et des droits de base pour les citoyens. La répression extrême de la part du régime a conduit à la militarisation de la protestation puis à une guerre civile qui affecte toute la région.
Dans les cinq années qui ont suivi, plus de 250 000 personnes ont été tuées, plus de 13,5 million en Syrie même sont dans l’attente d’une aide urgente et 6,5 million de civils ont été déplacés, dont des centaines de milliers privés de nourritures et des premiers soins dans des villes assiégées. Enfin, plus de 4,6 million de réfugiés syriens ont fui dans les pays voisins et dans la région au sens large.
Cette guerre a duré trop longtemps, et il n’y a aucun signe qu’elle va se terminer rapidement. La destruction de ces vies humaines et de tout un pays doit s’arrêter. Nous demandons instamment le respect pour les vies humaines. Les attaques contre des civils et les bombardements doivent s’arrêter, et les sièges des villes, levés. La protection des civils doit être une priorité. Les efforts de discussion doivent être intensifiés.

[vert]OPROEP TOT ACTIE : GEBED EN VASTEN[/vert]

Pax Christi Vlaanderen en ORBIT vzw stellen een teken van hoop in samenwerking met Broederlijk Delen, het Netwerk Rechtvaardigheid en Vrede en onze Franstalige zusterorganisaties. Op [bleu marine]donderdag 17 maart van 12 uur tot 15 uur in de kerk van Goede Bijstand[/bleu marine], Kolenmarkt 89 in het centrum van Brussel, zijn we in verbondenheid met alle slachtoffers van de oorlog en zeker ook met de Syrische vluchtelingen hier bij ons.

We kiezen uitdrukkelijk voor een tijd van gebed, vasten en ontmoeting. Wie daaraan wil meedoen, is welkom. Er is ruimte voor meerdere talen en met name [bleu marine]Nederlands, Frans, Engels en Arabisch.[/bleu marine]

- 12 uur : welkom en woord van toelichting ; het vasten drukt zich uit door het overslaan van het middagmaal
- 12.15 uur tot 13 uur : kennismaking en luisteren naar onze betrokkenheid op het drama in Syrië
- 13 uur tot 14 uur : tijd van stil gebed en stille interreligieuze meditatie, enkele keren onderbroken door een lied in het Arabisch en/of Nederlands en Frans, en een bede uit diverse religieuze tradities
- 14 uur tot 15 uur : delen van onze pijn en hoop, luisteren naar het verhaal van onze Syrische vrienden en een moment van ontmoeting bij een kopje thee door hen aangeboden.
Contact en aanmelden bij : jo.hanssens@paxchristi.be of johan@orbitvzw.be

[vert]APPEL A L’ACTION : JEÛNE ET PRIERE [/vert]

Pax Christi, Entraide et Fraternité, le Réseau Justice et Paix veulent donner un signe d’espérance en collaboration avec leurs associations-soeurs flamandes. Le [bleu marine]jeudi 17 mars de 12 à 15 heures en l’église Notre Dame de bon secours[/bleu marine], rue Marché au Charbons 89 dans le centre de Bruxelles, nous voulons exprimer notre solidarité avec toutes les victimes de cette guerre et tout spécialement aussi avec les réfugiés syriens accueillis chez nous. Ce sera un temps de prière, de jeûne et de rencontre. Tout le monde est bienvenu. La rencontre sera plurilingue (français, néerlandais, anglais, arabe).
- 12 h : accueil et mot d’introduction ; nous jeûnons en sautant le repas de midi.
- 12.15 à 13 h : nous faisons connaissance et découvrons nos liens avec le drame de la Syrie.
- 13 à 14 h : temps de prière silencieuse et de méditation interreligieuse, interrompue de chants (en arabe, français ou néerlandais) et de prières puisées dans diverses traditions religieuses.
- 14 à 15 h : nous partageons nos peines et nos espoirs, écoutons les récits de nos amis syriens. Ces derniers nous offrirons une tasse de thé.
Contact et inscription : jo.hanssens@paxchristi.be ou johan@orbitvzw.be


Compilateur/compositeur responsable : Jef Vleugels, rue Charles Degroux 118 – B-1040 Bruxelles


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