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L A V I G E R I E . be
Vatican

SYNODE SUR LA JEUNESSE
Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel

Rome – 3 au 28 octobre
mardi 23 octobre 2018 par Webmaster


L’édito du synode

[mauve fonce]Vendredi 19 octobre 2018       [/mauve fonce]


Tous le soulignent : ce synode est d’abord une expérience de fraternité universelle. Le profil des participants et les nouveautés apportées aident à faire de l’assemblée synodale le laboratoire d’une église en conversation.

Chacun apporte sa richesse, et le tout est librement relayé sur les réseaux sociaux : un Pape François très investi, qui se fait proche de chacun, et qui intervient comme les autres durant les débats. Des jeunes bien présents, qui se savent écoutés et qui osent interpeller. 35 femmes qui apportent leur éclairage nécessaire et enrichissant. Et les Pères synodaux qui ne gomment pas la différence de leur point de vue et souhaitent bien rendre compte de l’extraordinaire diversité des contextes dans lesquels les jeunes grandissent.

Voilà, le synode a pris vie. Les liens se sont tissés. Le style résolument jeune aide chacun à s’exprimer.

Et on pourrait reconnaitre que c’est justement dans cette façon d’être, de travailler, de se laisser déplacer, et d’écouter l’Esprit à l’œuvre, que le Synode apporte une réponse concrète aux défis à relever avec les jeunes : une approche communautaire. Car c’est bien le besoin d’une communauté d’appartenance qui se fait sentir pour les jeunes : non pas une structure mais une communauté, une famille. Et l’on repense aux mots de François dans son discours introductif : « cela vaut la peine d’avoir l’Église comme mère, comme éducatrice, comme maison, comme famille, capable, malgré les faiblesses humaines et les difficultés, de faire briller et de transmettre le message indémodable du Christ. » Au fond la grande question de ce synode est bien, comme le relevait Bruno Forte (l’un des rédacteurs du document final) : « à quelle église rêvons-nous pour l’avenir ? »

Justement, ces derniers jours, il a été beaucoup question du discernement et de l’accompagnement – la deuxième partie de l’Instrumentum laboris – et les Pères ont esquissé ce que serait « une Eglise de l’accompagnement ». On est bien dans la continuité du synode sur la famille et d’Amoris Laetitia.

L’accompagnement n’est pas seulement une relation de maître à disciples. Le consensus s’est fait très vite dans les 14 groupes linguistiques sur la dimension nécessairement communautaire de l’accompagnement, l’accompagnement « entre pairs » comme le souligne Mgr Bertrand Lacombe. Bref, l’accompagnement à la vie chrétienne est toujours à la fois personnel et communautaire. C’est important de le préciser. Cette notion d’accompagnement a d’ailleurs pris le pas sur celle de direction spirituelle, d’autant que plusieurs évêques ont souligné les risques d’abus spirituels que cela peut comporter.

La notion de discernement a elle aussi été très discutée. Ce n’est pas un passage chez le psy, mais un moyen pour donner réponse à la question fondamentale : que vais-je faire de ma vie ? Il s’agit d’identifier la voie personnelle par laquelle l’Esprit nous conduit pour nous conformer au Christ. Les Pères ont souligné combien le don du discernement peut être accordé aussi bien à des clercs, à des consacrés qu’à des laïcs. En insistant bien sur le respect absolu de la liberté de conscience de chacun.

La vocation est une invitation, pas une imposition.

  P. Vincent Breynaert
(Conférence des évêques de France)

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