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missionnaires d’afrique

L A V I G E R I E . be
Tamale - Ghana

CARDIS

Martien Balemans, M.Afr.
mardi 11 octobre 2011 par F.L. (Vertaling-Traduction), Webmaster
[marron]« Je créerai pour eux un monde nouveau ». [/marron] [mauve fonce]Is. 43, 19[/mauve fonce]

[vert]CARDIS[/vert] vient de [vert]CAR[/vert]e for the [vert]DIS[/vert]abled.


Notre but est d’aider les personnes invalides et aveugles de Tamale, ville de 300.000 habitants.
Il n’existe aucun service social pour soutenir tous ces handicapés, boiteux et paralysés.

- [vert]Nous sommes trois à essayer d’entourer ces personnes.[/vert]

  • Le Frère Trevor Robinson, de notre Société des Pères Blancs, natif de York en Angleterre.
    Il a 69 ans et a travaillé plus de 40 ans au Ghana.
  • Le Père Diarmuid Sheehan, de notre Société des Pères Blancs, natif d’Irlande.
    Il a 52 ans et a travaillé 24 ans au Ghana.
  • Le Père Martien Balemans, de notre Société des Pères Blancs, natif des Pays-Bas.
    Il a 80 ans et a travaillé 52 ans au Ghana.
  • Nous avons engagé deux collaborateurs Ghanéens : un fulltime salarié et deux parttime salariés.

- [vert]Depuis dix ans déjà nous avons entrepris ce travail, qui nous occupe intensément.[/vert]

  • [bleu marine]Le Frère Trevor Robinson[/bleu marine] fabrique des tricycles pour handicapés.


Ce sont ces vélos actionnés par les mains. Il les fabrique entièrement lui-même aidé de quelques aides qu’il a formés alors qu’ils étaient « gamins de rue ».

Il fabrique ces tricycles à partir de tuyaux à eau vulcanisés et de pièces détachées de vélo. Celles-ci, il les achète sur le marché local, ou, s’il ne peut se les procurer au Ghana, il les commande au Pays-Bas. Au mois de décembre 2010 il a pu livrer 50 nouveaux tricycles. Ce qui fit monter le nombre total à 1150 tricycles de cette fabrication.


Le handicapé paie dix dollars pour cette sorte de vélo. Somme qu’il ne peut trouver facilement. En fait, le tricycle coûte à peu près 250 $.

Quand le Frère Trevor commença ce travail, il lui fallut d’abord former ces « gamins de rue ». Avec eux, il assemblait 10 tricycles à la fois. Aujourd’hui, il en fabrique 50 en même temps. Quand le Frère Trevor fit une année sabbatique et s’absenta donc pour un temps assez long, ses aides continuèrent tout simplement la fabrication.

Quand un handicapé acquiert un tel vélo, les paroles de la Bible se vérifient : « Je créerai pour eux un monde nouveau ».

Avant de posséder ce vélo, le handicapé n’était jamais allé plus loin que le voisinage. Il ignorait même l’aspect du monde derrière le coin de sa rue. Il ne pouvait, de fait, que se traîner, et péniblement. Pour lui, le reste du monde n’existait tout simplement pas.

Désormais il peut se déplacer partout à la vitesse d’un vélo.

[bleu] Un Nouveau Monde s’est ouvert pour lui. [/bleu]

En outre, il a développé très fort ses bras et tout son torse. Auparavant il arrivait souvent que ces handicapés, toujours assis au même endroit et sans thérapie musculaire, étaient atteints de pneumonie ou d’une maladie similaire et mouraient d’une mort précoce. Maintenant, ils sont beaucoup plus forts que les jeunes de leur âge.

Deux fois déjà, nous avons organisé une course pour ces ‘tricyclistes’ dans les principales avenues de la ville. En vérité, des milliers de spectateurs les acclamaient. De handicapé exclu chacun d’eux était devenu un héros !

  • [bleu marine]Le Père Diarmuid [/bleu marine] s’occupe des enfants touchés par la polio ou par un accident, capables encore d’être opérés et d’apprendre ensuite à marcher. Il leur procure les prothèses nécessaires, des cannes etc. Il obtient une aide financière du Fonds Liliane, qui adopte ces enfants et les aide financièrement, pour aller à l’école aussi, jusqu’à l’âge de 22 ans.

Cela entraîne beaucoup d’administration et les jeunes doivent évidemment être suivis de près. C’est pourquoi le Père a engagé un collaborateur part-time, qui visite régulièrement ces enfants et leur famille.

  • [bleu marine]Le Père Martien[/bleu marine] se soucie des aveugles, des boiteux et d’autres handicapés de la ville de Tamale.

Ils peuvent s’adresser à lui tous les mardis et vendredis.
Martien a un collaborateur full time, qui a une moto à sa disposition pour aller visiter les gens.

Il s’appelle [bleu marine]Zacharia[/bleu marine] et tout le monde l’appelle Zach. Il possède une mémoire phénoménale. Il connaît le nom de toutes ces personnes et le plus souvent des membres de la famille aussi.

- [vert]Toute personne handicapée, aveugle, boiteuse, paralysée ou autrement atteinte reçoit l’aide dont elle a besoin.[/vert]

La plupart des handicapés ne compte pas aux yeux des habitants de Tamale.

Le plus souvent, on ne les nomme même pas par leur nom. On s’adresse seulement à eux en disant : BOITEUX. Ils sont considérés comme n’étant ni nécessaires ni utiles. Comme désespérants aussi, car ils ne peuvent en rien contribuer aux revenu de leur famille. Celle-ci préférerait qu’ils ne soient pas nés et le leur font comprendre tout le temps.

Nous essayons de leur faire faire quelque chose. L’un peut apprendre à coudre, un autre peut se faire cordonnier, un autre encore pourrait vendre des choses, comme du bois à brûler, des vêtements de seconde main, du charbon de bois, du savon, etc. Il suffit qu’ils aient une chance, qu’ils puissent démarrer.

Nous ne leur donnons jamais de l’argent, mais nous donnons une machine à coudre, ou du cuir pour faire des souliers. Nous rémunérons aussi leur maître-couturier ou leur maître-cordonnier. A d’autres, nous donnons un sac de bois à brûler ou un sac de friperies pour commencer un commerce. Ce que nous essayons, en somme : leur procurer la possibilité de gagner quelque argent.

Du moment qu’ils en gagnent, leur statut à l’intérieur de la famille s’élève et ils sont considérés désormais comme membres à part entière de la famille.


Au cours des 12 dernières années, plus de 1000 personnes se sont adressées à nous et nous avons pu les aider. Leur nom et leur situation sont notés dans nos livres et nous veillons à garder toutes ces informations. Chacun porte à côté de son nom un numéro, et est donc facilement repérable dans notre comptabilité. Zacharie connaît chacun d’eux, leur rend visite et apprend leurs heurs et malheurs, un décès, une naissance ou les difficultés rencontrées. Il les visite chez eux et demande à Martien de l’accompagner en cas de maladie grave, ou d’enterrement ou de petite fête de naissance.

Nous aidons également ces personnes quand elles doivent séjourner à l’hôpital et quand elles ont besoin d’aide orthopédique. De même, quand elles doivent affronter des difficultés insurmontables, nous sommes là.

- [vert]Chaque année, nous organisons une fête de noël pour les aveugles et une autre pour les boiteux.[/vert]

Ils ne les ratent pas, s’ils n’habitent pas trop loin. En 2010 nous avions à la fête 150 aveugles et 215 handicapés. Tous reçurent une bouteille de limonade et un bon repas, et comme cadeau de noël un essuie-mains et une brique de savon.

- [vert]Il nous faut évidemment veiller à ce que les enfants de tous ces handicapés puissent aller à l’école.[/vert]

Ce que leurs parents ne peuvent payer en aucune manière. Aussi avons-nous constitué un Fonds d’Ecole. Actuellement, grâce à ce Fonds, 580 enfants peuvent suivre les cours. Nous payons uniquement ce qu’ils ne peuvent payer eux-mêmes. C.à.d. la totalité ou une partie du minerval, l’uniforme et les livres.

Le ministère des Affaires Sociales a fondé une école pour les handicapés encore capables d’apprendre un métier. Ces apprentis ont entre 18 et 25 ans d’âge. Ils y restent 2 à 3 ans. L’école manque souvent de nourriture et à chaque fois les élèves sont renvoyés chez eux. CARDIS aide en ce cas pour prévenir cette éventualité. L’année dernière, nous avons réparé l’école tout entière. Car elle n’avait pas été entretenue pendant 40 ans. Nous avons pu réaliser cela grâce à l’aide reçue de l’ambassade des Pays-Bas et de la famille Janus, des Tonneaux-Janus.

Cette école est importante parce que les élèves qui la fréquentent n’ont jamais eu un quelconque enseignement. Ils n’étaient ni nécessaires ni utiles. On les appelait donc tout le temps : le BOITEUX, l’AVEUGLE. Ils n’avaient même pas un nom !

Maintenant qu’ils suivent les cours, on cuisine pour eux, ils ont leur propre chambre, un lit à eux, une vraie douche. Ils sont redevenus hommes. Il est merveilleux de les voir s’épanouir après quelques mois de présence à l’école.

[vert]De BOITEUX ou d’AVEUGLE, ils sont devenus HOMMES comme vous et moi.[/vert]

    [mauve fonce] Martin Balemans. [/mauve fonce]

P.O. Box 458
Tamale
GHANA
**233 372022166
martinbalemans@yahoo.com


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