Les Missionnaires d’Afrique au Mali
[marron]L’IFIC [2], nous le savons, correspond à l’année pastorale du PISAI qui consistait à donner une formation préparatoire au dialogue islamo-chrétien. Il a ouvert ses portes le lundi 15 octobre 2007 dans l’enceinte du Centre Foi et Rencontre de Bamako au Mali. En juin 2017, l’IFIC fêtait la sortie de sa dixième promotion. La douzième promotion a commencé ses études depuis le 8 octobre 2018. Ce sont 13 étudiants qui ont été accueillis…[/marron]
![]() |
Fin 2008, on recensait 55 Missionnaires d’Afrique au Mali :
|
![]() |
|
[marron]Il s’agit d’un chantier de rénovation et de restauration, d’un chantier à achever, redresser, explorer ; il y a aussi à innover. Quand on entend parler de chantier, certains pensent tout de suite à des bâtiments à construire. Dans notre cas, c’est beaucoup plus large. [/marron]
[marron]L’I.F.I.C. (Institut de Formation Islamo-Chrétienne) est placé sous la responsabilité des Missionnaires d’Afrique.
Les cours sont dispensés par un corps professoral spécialisé. Les professeurs, tous diplômés du PISAI à Rome, allient une profonde connaissance de l’islam à des années d’expérience pastorale sur divers terrains de l’Afrique de l’Ouest.
L’I.F.I.C. étant installé à Bamako, les étudiants (es) bénéficient également des conférences données chaque mois au Centre Foi et Rencontre : conférences qui abordent des thèmes transversaux touchant les religions présentes au Mali : islam, christianisme et religion traditionnelle africaine (RTA).[/marron]
[bleu marine]ROME, vendredi 26 octobre 2012 (ZENIT.org)[/bleu marine]
[marron] - Alors que l’extrémisme se répand au Mali, le P. Balas encourage les chrétiens à « garder leur calme, continuer à être des gens de paix et de dialogue, ne pas céder aux sirènes de l’extrémisme, garder l’espérance ». Aujourd’hui, constate-t-il, « revenir à la paix et à l’esprit de bienveillance est un vrai défi ». Il considère que son enseignement doit se voir aussi dans ses actes : le P. Balas a en effet choisi de « rester avec eux », « d’assumer les mêmes menaces que les populations » avec lesquelles il vit.
Le P. Laurent Balas, 48 ans, est Père Blanc, actuellement au Mali. Il évoque les bouleversements qui secouent son pays depuis l’arrivée des islamistes au nord – que tous les chrétiens ont dû fuir – dans un entretien publié par l’Aide à l’Eglise en détresse (AED). L’Eglise du Mali « jouit d’un grand prestige », précise-t-il par ailleurs, elle est « connue et respectée bien au-delà des 2% qu’elle représente dans la population » car elle a toujours « contribué au développement des écoles, des dispensaires ».[/marron]
[marron]Nous les croisons, avec leur petite boite de conserve aux feux rouges, ou bien blottis les uns contre les autres, couchés sous les étals des marchés de nos villes d’Afrique, sales, couverts de plaies, habillés de loques :[/marron] [vert]ce sont les enfants de la rue.[/vert]