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L’Afrique en Marche

Paludisme : 700 million de cas en moins en Afrique

Famille Mission N° 3/4 - 2015
dimanche 11 octobre 2015 par Manu Quertemont, Webmaster

[marron]Une récente étude montre que presque 700 millions de cas de malaria ont été évités en Afrique suite aux efforts concertés pour lutter contre la maladie depuis l’an 2000.[/marron]

Le rapport publié dans la revue Nature a montré que, globalement, le nombre d’infections a chuté de 50 % sur tout le continent.

Selon ce magazine, ce sont [bleu]les Moustiquaires[/bleu] qui sont la raison principale de cette énorme diminution. Des appels sont lancés pour que le financement de ces projets « moustiquaires » continue. Dans un même temps, un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’organisme de bienfaisance Unicef affirme que les taux de mortalité due au paludisme ont baissé de 60 % dans le monde depuis 2000 et que plus de 6 millions de vies ont ainsi été sauvées.

Le rapport indique que 13 pays qui avaient encore du paludisme en 2000 n’ont signalé aucun cas en 2014 et que six autres pays ont eu moins de dix cas. En matière de malaria, c’est l’Afrique qui compte le plus de cas. Le continent africain enregistre toujours 80 % des cas et 78 % des décès de par le monde.

Dr Margaret Chan, directeur général de l’OMS, a déclaré :

"La lutte mondiale contre le paludisme est l’un des meilleurs exemples de réussite en matière de santé publique de ces 15 dernières années.’’

« C’est un signe que nos stratégies sont bien ciblées, et que nous pouvons battre ce vieux tueur, qui chaque année revendique des centaines de milliers de morts, principalement des enfants »

Le directeur exécutif de l’Unicef, Anthony Lake, a quant à lui déclaré : « Nous savons maintenant comment prévenir et traiter le paludisme. Comme nous pouvons le faire, allons-y, faisons-le ».

Message Optimiste

Des chercheurs de l’Université d’Oxford ont analysé les données de 30.000 sites en Afrique subsaharienne et concluent que 663 millions de cas ont été évités au cours de ces 15 dernières années. Compte tenu que : 68 % de cette réduction est due à la distribution de 1 milliard de moustiquaires imprégnées d’insecticide, que 22 % résulte du traitement de la maladie par le médicament ARTÉMISININE et que 10 % découle de la pulvérisation des maisons avec des insecticides. Un de ces chercheurs, le Dr Samir Bhatt, n’en revient pas : « c’est tout simplement phénoménal » disait-il.

[bleu]Mais malgré les progrès, le travail est loin d’être fini[/bleu]. En Afrique, chaque minute, un enfant meurt encore du paludisme. Le rythme d’amélioration, malheureusement, commence à ralentir : Les cas étaient en baisse de 9 % par an jusqu’en 2011 mais depuis ils ont chuté de 5 %.

M. Bhatt a ajouté : "Soyons prudents, ne relâchons pas notre vigilance, ne réduisons pas le nombre de nos interventions. Allons de l’avant. Redoublons d’efforts".

[bleu]La résistance aux médicaments est également un sujet d’inquiétude.[/bleu] M. Bhatt décrit la ténacité des moustiques africains vis à vis de certains insecticides comme le plus grand problème du continent question santé.

Pendant ce temps, une forme de résistance à l’artémisinine a été détectée en Asie du sud-est et entraverait sérieusement les efforts pour lutter contre la maladie si ce type de robustesse face à la maladie se manifestait en Afrique.

Huit pays africains, dont la Namibie, ont pour cible d’éliminer complètement la malaria d’ici 2020. L’ancien ministre de la santé de cette nation le Dr Richard Kamwi, dont le frère est mort du paludisme, a déclaré que dans son pays il y a eu une « réduction drastique » des cas de malaria. Il a averti que toute coupure budgétaire dans la lutte contre ce fléau aurait des conséquences désastreuses.

Dans une déclaration à la presse il ajoutait : "Dans certains pays qui ont réussi à quasiment éradiquer la malaria, j’ai constaté une résurgence de la maladie dès le moment où les autorités ont arrêté leur programme de pulvériser à l’intérieur des maisons d’habitation ». « Je tiens aussi à souligner que les gros bailleurs de fonds et le gouvernement doivent continuer à soutenir financièrement ce grand projet de santé publique ».


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