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L A V I G E R I E . be
Tunisie

Stage d’apprentissage de la langue tunisienne
ou une étape d’initiation ?

Relais PB Maghreb N°26 – octobre 2015
samedi 7 novembre 2015 par Webmaster

[vert]Pour répondre à un besoin actuel de notre mission « sœurs blanches » et aux besoins de l’Eglise en Tunisie : « vivre pleinement et travailler avec le peuple auquel nous sommes envoyées », voici exprimés la nécessité et mon désir de vivre, pour un temps bien précis, exclusivement dans une famille tunisienne.[/vert]

[marron]C’est à Mégrine [/marron]

Du 1 au 14 août je me trouve dans la famille d’Amel, amie « léguée » par notre sœur Franceline Hien. Mégrine est une ville de la banlieue sud de Tunis, rattachée administrativement au gouvernorat de Ben Arous. Elle constitue une municipalité comptant plus de 25 000 habitants. En bus ou en taxi, sans compter les moments d’attente, le transport est rapide. Il y a moyen de prendre le train sauf que, la plus proche station est loin de la famille.

Trouver une famille pour cette expérience ne fut pas chose aisée. La raison ? Une femme de mon âge, pour les moins âgées n’en parlons pas, est interdite à toute famille ayant un homme adulte dans la maison qui doit m’accueillir. C’est ainsi que plus de deux familles amies s’excusèrent poliment, refus avec explication à l’appui. Ça prête à réflexion ! Raison pour laquelle, je m’incline devant la générosité de la famille qui m’a ouvert ses portes, et le cœur de leur vie.

[marron]Ces 3 femmes [/marron]

Amel vit avec sa mère et sa fille qui ont donné jusqu’au partage de leur richesse et de leur pauvreté. Vraiment Dieu s’est fait chair et Il a habité parmi nous. Ma foi en Dieu Un et Universel a augmenté.

La première semaine je me suis sentie perdue. Je n’arrivais pas à coordonner le fait de suivre une conversation, penser, apporter ma part quand il s’agissait des échanges ordinaires ou de répondre à des questions des visiteurs de la famille.

La deuxième semaine fut marquée par un vocabulaire plutôt médical et l’accueil de pas mal de membres proches de la famille. En effet la maman d’Amel — elle vit déjà sous une forte dose de médicaments — a eu une alerte de rechute de sa santé. Je la confie à nos prières. Après les examens appropriés, le danger de la progression de la maladie fut écarté. Ce jour-là j’ai appris encore une fois ce que c’est vivre pleinement la réalité. Nous avons célébré la vie.

Je peux dire que à mon départ de la famille je pouvais intervenir spontanément dans une conversation naturelle (ce qui est différent de répondre aux questions dans un cours d’arabe) et pourtant je garde cette sensation de n’être qu’au début de mon parcourt initiatique dans la langue arabe parlée tunisienne.

De la tante maternelle d’Amel j’ai reçu un prénom : désormais je suis Mukampabuka (de mes parents), Clémentine (de ma marraine), Diarra (due à Antoinette au Mali), Ibtissem (des membres de l’association al Nour en Algérie) et maintenant [bleu]Mariuma[/bleu] (d’Aquila à Megrine) ne me quitte plus.

L’expérience est à reprendre. Je vous la souhaite à vous toutes et tous à votre façon et suivant les besoins de la mission où vous êtes.

Bonne chance à tous !!!

  Sœur Clémentine Mukampabuka
Sœur Blanche
Tunis

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