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L A V I G E R I E . be

Feuilles Vertes 08-10

Annexe NUNTIUNCULA – n° 663 Août 2010
jeudi 12 août 2010 par G.Verbist, mafr.
  • RAMADAN 1431 (2010)

Depuis le 11 août les musulmans observent leur jeûne. Ils en fêteront la fin, ID AL-FITR, le 10 septembre 2010. Cette fête de la rupture du jeûne est précédée par « la nuit du destin », la nuit al-Qadar du 27 du mois de Ramadan (en 2010, la nuit du 5 au 6 septembre) : c’est la célébration de la révélation du Coran à Mahomet. « En vérité nous l’avons révélé en la nuit de la destinée ! C’est une nuit de paix jusqu’au lever du jour ». C’est une nuit de grande ferveur religieuse que les musulmans pieux passent à la mosquée en psalmodiant le texte coranique.


Id al-Fitr - Ramazan Bairami - Suikerfeest
10 septembre 2010.


Cette fête est très populaire et est fêtée avec beaucoup d’intensité. Les enfants portent des habits neufs. Une certaine incertitude concernant la date exacte subsiste. Il faut que le nouveau croissant lunaire ait été observé. Mais cette incertitude souligne la relativité des certitudes humaines.

Des cartes de vœux artistiques existent (0,30€) et sont en vente à El Kalima (Bruxelles) et chez KMS dans les diocèses. Il existe aussi une lettre de Mgr. Guy Harpigny adressée aux imams et aux responsables des mosquées.

L’amour de Dieu – Le professeur Azzedine Gaci, président de la Mosquée Othmane, à Villeurbanne (France), à l’occasion de son inauguration disait « Mes frères musulmans, pourquoi parlons-nous toujours de nos prières et du jeûne du Ramadan, au lieu de témoigner que le cœur de notre foi, c’est l’amour de Dieu ? Lorsque nous parlons de notre foi, il faut que l’on sente d’abord l’amour de Dieu qui nous habite. »

  • Maroc : le Coran contre Al-Qaîda.

A l’occasion du mois Ramadan, le ministère des Affaires islamiques a mis en place une fondation pour l’édition du saint CORAN. Rabat va distribuer 50 000 exemplaires ‘uniformisés’ du texte sacré, dans les mosquées du royaume, en Afrique de l’Ouest et au sein de la diaspora. Ensuite, chaque année la fondation éditera 1 million d’exemplaires. Pour soustraire les citoyens à l’influence néfaste des discours radicaux véhiculés par les chaînes satellitaires arabes ou par une vaste littérature importée, les autorités politiques et religieuses jouent la carte de l’islam réel. Le Maroc rend au Livre saint l’une de ses fonctions originelles : apaiser les esprits et les cœurs.

Autre révolution au Maroc, l’arrivée des assistantes religieuses (mourchidate) officiant dans les prisons et les hôpitaux, aussi auprès des jeunes et des femmes.

(d’après Leïla Slimani in Jeune Afrique, n°2586, 1/8/10.)
  • Le succès des nouvelles formes du christianisme.

Quel est le défi que représente pour l’Eglise catholique aujourd’hui le succès des courants évangéliques et pentecôtistes  ? Les Eglises évangéliques et pentecôtistes rassemblent aujourd’hui 400 millions de personnes dans le monde.

Cette montée en puissance du « christianisme de conversion » interroge les Eglises traditionnelles, en perte de vitesse depuis des années. Faut-il changer de style et prendre ces nouvelles communautés comme modèle ?

Le père Etienne Grieu, s.j. a constaté le pouvoir d’attraction de ces courants. « A Cergy (Val-d’Oise, France) j’ai connu plusieurs catholiques devenus évangéliques et pourtant la paroisse catholique était très vivante. »

Ce succès, il l’attribue à cinq grands traits distinctifs :
- une prédication tranchante (des messages clairs : le Christ te sauve… Dieu peut transformer ta vie…) ;
- l’importance donnée à la conversion personnelle ;
- le souci de marquer la différence chrétienne ;
- l’accent mis sur le témoignage ;
- des communautés à l’ambiance chaleureuse et fraternelle.
Autant de caractéristiques qui honorent la subjectivité du croyant, là où nos contemporains jugent souvent les Eglises traditionnelles (catholiques, protestantes, anglicanes) trop « institutionnelles ».

Selon le père Grieu le défi majeur pour l’Eglise catholique est d’entendre la soif spirituelle qui s’exprime dans ces nouvelles formes du christianisme sans pour autant tomber dans leurs travers, en cédant par exemple à la tentation d’une vision simpliste du monde ou d’un repli sur soi sectaire. « Nos Eglises traditionnelles ne doivent pas se satisfaire seulement de la présence des gens aux événements qu’elles organisent mais elles doivent aider chacun à vivre une relation personnelle avec le Christ. »

Ne faut-il pas réveiller les trésors enfouis dans les grandes traditions spirituelles, augustinienne, bénédictine, franciscaine, carmélitaine, ignatienne… ?

(La Croix, 8.8.10)
  • « La charité en actes »

« Il reste que la vérité de tout le chemin parcouru ne sera reconnue par les autres et ne se vérifiera que si elle débouche sur des réalisations concrètes. C’est la charité en actes qui sera le sceau de l’authenticité des échanges. Pourquoi, musulmans et chrétiens, ne nous lancerions-nous pas, en y associant nos frères juifs, dans l’ouverture d’un centre de soins pour les sidéens ou autres « blessés de la vie », au cœur d’un pays pauvre qui n’a pas assez de moyens pour s’occuper d’eux ? Alors, ce que nous vivons dans nos cœurs et nos intelligences à travers toutes ces rencontres deviendrait un témoignage pour le monde. Cette démarche commune et désintéressée, quand et comment allons-nous en prendre l’initiative ? »

(Cardinal Philippe Barbarin, de Lyon)
GROUPE RENCONTRE,
par G.Verbist, mafr.

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