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L A V I G E R I E . be

Lignes de fracture N°52 Breuklijnen

Octobre - Oktober 2011
mercredi 2 novembre 2011 par J.V.

[marron]LA CRISE FINANCIЀRE[/marron]

- [vert]La crise des ânes[/vert]

Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien un peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village.

Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent.

Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés. Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du
maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.

Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.

Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes. Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale... On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.

Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères et vivent ensemble sur une île des Bermudes, achetée à la sueur de leur front. On les appelle les frères Marchés. Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne électorale des maires sortants. Cette histoire n’est toutefois pas finie car on ignore ce que firent les villageois. Et vous, qu’auriez-vous fait à leur place ? Que ferez-vous ?

  [mauve fonce]Cette histoire fut diffusée à l’occasion de la Journée internationale des indignés, le15 octobre 2011. Texte trouvé sur Internet[/mauve fonce]

- [vert]De bankcrisis is niets anders dan de exponent van onze egoïstische samenleving, zegt Mark Van de Voorde, publicist.[/vert]

De bankiers van de Londense City verwachten dit jaar 7,2 miljard pond bonussen. Vorig jaar streken ze ’slechts’ 6,7 miljard pond aan bonussen op. Als de verwachtingen kloppen, steken de Londense bankiers dit jaar 7 procent meer op zak. Op dezelfde dag dat dit vooruitzicht werd bekendgemaakt, stond in de Britse kranten eveneens te lezen dat het inkomen van het modale gezin in het Verenigd Koninkrijk is gedaald met 7 procent. Het lijkt wel of de rijken hun bonussen rechtstreeks uit de zakken van de mensen halen.

Misschien is dat wel zo. In België heeft de staat opnieuw een bank moeten redden, omdat deze snelle winst zocht en daarvoor met het geld van de kleine spaarder speculeerde op ’te verwachten marktrevoluties’. Beleggen in risicovolle producten behoorde niet tot de opdracht van de bank. Maar geen bestuurder die erom maalde, want kortstondige winsten en opgekrikte jaarcijfers leveren fantastische bonussen voor management en bestuur. Gegraaid uit de zakken van de gewone mensen, in zekere zin.

[bleu marine]Genot als zin van het leven ?[/bleu marine]

De bankiers zien nog altijd niet dat ze iets fout hebben gedaan. Als ze al beschaamd zijn, is het voor de imagoschade die ze hebben opgelopen. Immoreel ? Kom nou ! Hooguit riskant handigheidje uitgehaald. Het bracht ook op, althans voor de bank. Dus hadden ze recht op die bonussen. Exuberant ? Wat heet exuberant : recht is recht, toch ? Gevaarlijke beleggingen die ook gevaarlijk zijn voor de economie en de samenleving ? Dat was nu eenmaal het risico. Hoe is het zover kunnen komen ? Omdat de hele samenleving egoïstisch is geworden. Bankiers doen in het groot wat anderen in het klein doen. Hoe dat komt ? Omdat de ethici die wilden afrekenen met de christelijke moraal – die de anderen op gelijke hoogte plaatst als onszelf – al jaren zeggen dat ’ik’ de norm is en genot de zin van het leven. Bankiers doen slechts wat die ’liberale’ ethici hebben voorgehouden.

/…/ De sociale verworvenheden staan op de helling. Dat we afdragen voor anderen, begrijpen steeds minder mensen. Zorgen voor jezelf is de mantra. De markt heeft zich allang georganiseerd als aanvulling op de sociale zekerheid. Waarom niet als alternatief, denken neoliberalen steeds luider. En de mensen ook.

/…/ Je kunt solidariteit slechts organiseren en een solidaire samenleving slechts inrichten, als de morele verontwaardiging is ingebed in een ethische visie op de mens als medemens en op de samenleving als gemeenschap.

Er is geen ’wij’ meer waar we voor opkomen. Ja, soms even weer, maar dan alleen als er een duidelijk ’zij’ tegenover staat : wij tegenover zij (de vreemdelingen bijvoorbeeld). Dat noemen we dan geen collectieve solidariteit, maar collectief egoïsme van een samenleving van egotrippers.

Dat in het Verenigd Koninkrijk nu al 23 procent van de kinderen in armoede opgroeit, en ook bij ons het aantal armen toeneemt, zal de bankiers een zorg wezen. En de goegemeente ook. Met dank aan de ethici die de christelijke moraal achterhaald vonden. Daardoor is de negentiende eeuw terug, in een neoliberale vorm.

(in De Standaard van 14 oktober 2011)
 

- [vert]Vaticaan wil een volledig ander financieel systeem[/vert]

Het Vaticaan heeft opgeroepen tot een radicale hervorming van het globale financiële systeem. Volgens de kerkstaat moet er een wereldwijde politieke autoriteit worden opgericht om de economie te bestuderen. Het voorstel van de Pauselijke Raad voor Gerechtigheid en Vrede voorziet in de oprichting van een nieuwe economische wereldorde, gebaseerd op ethiek en de zoektocht naar het gemeenschappelijk goed. Paus Beneductus XVI deed in 2009 al zijn beklag over de ‘winst-ten-koste-van-alles-mentaliteit’, die volgens hem ten grondslag ligt aan de wereldwijde financiële crisis.

(De Standaard van 25-10-2011)</
 
Auparavant, l’écart des rémunérations entre hauts dirigeants et simples salariés se situait dans un rapport de 1 à 30-40. Actuellement, il peut être de 1 à 200, voire de 1 à 500.

Paul Mandy, professeur à l’UCL
La Libre Belgique du 13-10-2011


Cijfers tonen onmiskenbaar aan dat samenlevingen waar de inkomensverschillen tussen rijk et arm kleiner zijn, vriendelijker zijn en meer samenhang vertonen. Het gemeenschapsleven is er sterker, mensen hebben er meer vertrouwen in elkaar, er is minder misdaad en geweld.

Professor Richard Wilkinson, Great Britain
De Morgen, 12 april 2011

[marron]MENSENRECHTEN – DROITS DE L’HOMME[/marron]

- [vert]"Faut-il juger George Bush ?", par Reed Broody, éditions GRIP, 123 pages.[/vert]

Dans sa croisade contre le terrorisme, l’administration Bush a-t-elle sciemment enfreint les lois américaines et internationales en autorisant la totrure : pratique de "simulacres de noyade" dans les interrogatoires de membres présumés d’Al Qaïda, "disparition" de prisonniers ou renvoi vers des pays où ils étaient torturés, prisons secrètes dirigées par la CIA… ? Deux noms symbolisent à eux-seuls ces exactions : Abou Ghraib et Guantanamo.

S’il reste bien des zones d’ombre, Human Rights Watch, organisation de défense des droits de l’homme basée aux Etats-Unis, apporte dans ce livre de nouveaux éclairages sur les pratiques de l’administration Bush et sur ses responsabilités. Des preuves solides qui embarrassent Washington.

Jusqu’à présent, la justice internationale n’a poursuivi que des dictateurs. Quelle attitude adopter face à des chefs d’Etat de pays démocratiques qui violent des droits humains et pratiquent la torture ? A partir du rapport de Human Rights Watch, ce livre invite à un débat nécessaire sur des questions fondamentales en matière de justice internationale : l’impunité et la différence éthique entre les démocraties et les régimes autoritaires, en temps de guerre.

  "Il y a, en effet, une école de pensée dominante à Washington, ancrée aussi bien dans les cercles républicains que démocrates, qui estime que la sécurité nationale des Etats-Unis est mieux protégée par la puissance que par le respect du droit international. A leurs yeux, la sécurité nationale ne peut dépendre de contraintes internationales."

"Si des pays démocratiques comme les Etats-Unis estiment qu’il est de leur droit de torturer, ils font un tort immense à l’humanité tout entière."

"Nous ne pouvons pas demander des poursuites contre le colonel Kadhafi ou le président soudanais Omar El-Bachir si nous ne demandons pas que les responsables américains soient poursuivis. Bien sûr, l’ampleur des crimes n’est absolument pas la même, mais l’action des Etats-Unis a porté un tort énorme au système de protection internationale des droits humains."

Reed Brady, interviewé par Jean-Paul Marthoz. Reed Brody est conseiller juridique de Human Rights Watch. Jean-Paul Marthoz est professeur de journalisme et chroniqueur au Soir.
Les Nouvelles du GRIP 3/11

- [vert]Meer dan 200 theologen tegen doodstraf[/vert]

In de VS hebben meer dan 200 theologen en katholieke activisten een oproep voor de afschaffing van de doodstraf ondertekend. Dat meldt het Romeinse persagentschap Zenit. De theologen wijzen erop dat sinds 1976 in de VS 1.268 veroordeelden werden geëxecuteerd en dat nog 3.200 gedetineerden op de uitvoering van de doodstraf wachten.

(RKnieuws.net 7 oktober 2011)
 

- [vert]Les droits des réfugiés en jeux[/vert]

Les réfugiés rwandais risquent de perdre tous leurs droits de protection, si entre en vigueur la "clause de cessation" annoncée par le Haut Commissariat de l’Onu pour les réfugiés (Unhcr/ Acnur), fortement préconisée par le président rwandais Paul Kagame.

"Ces dernières années, beaucoup de rwandais ont choisi le chemin de l’exil dénonçant des persécutions politiques. Nous sommes au courant de cas en Ouganda, où, cependant, le gouvernement de Kampala ne donne pas une assistance à ces personnes. Il y a aussi parmi eux des survivants du génocide de 1994. Les réfugiés rwandais sont aussi présents ailleurs en Afrique, en Europe et même en Chine. Si entre en vigueur la "clause de cessation", ces personnes ne seront plus reconnues comme réfugiés", a déclaré à la MISNA Barbara Harrell-Bond, experte de droit des réfugiés et responsable du réseau “Fahamu”, l’une des plates-formes impliquées dans une campagne de sensibilisation pour que les Conventions internationales sur les droits des réfugiés soient préservées et appliquées.

Ce qui motive la campagne du Fahamu et d’autres organisations est le fait que le Rwanda, malgré des progrès significatifs depuis le génocide, est un pays où la liberté et les droits ne sont pas garantis. La stabilité est garantie compte tenu d’une série de lois et de comportements autoritaires du président et de son gouvernement. "Nous trouvons absurde l’initiative de l’Acnur, probablement motivée par des questions budgétaires. La cessation est une mesure radicale qui prive les réfugiés de leurs droits juridiques et les exposent à de possibles rapatriements forcés et éventuelles persécutions", ajoute l’experte.

Dans le cadre d’une campagne d’assistance, l’Acnur a invité tous les réfugiés et tous les citoyens rwandais de l’étranger à rentrer dans leur pays avant le 31 décembre. Après cette date, la clause controversée pourrait entrer en vigueur, d’ici juin prochain. La question touche aussi les pays voisins de la République démocratique du Congo, dont la partie orientale est scène d’instabilité aussi en raison de la forte présence de communautés rwandaises. Selon les estimations de l’Onu, environ 60.000 réfugiés rwandais seraient au Congo, et environ 16.000 en Ouganda.

MISNA (Missionary International Service News Agency)
 

[marron]FLASHES[/marron]

- [vert]Violences à l’encontre des chrétiens[/vert]

L’Union Européenne a condamné les violences à l’encontre des chrétiens coptes en Egypte, rappelant que la liberté de culte est une valeur universelle qui doit être protégée par les autorités civiles et militaires égyptiennes.

De EVP vraagt dat iedereen in het land vrij van godsdienst mag veranderen en dat de godsdienst niet meer op de identiteitskaarten zou worden vermeld.

- [vert]Rusland en China blokkeren VN-veroordeling van Syrië[/vert]

China en Rusland weken van hun ’geen inmenging’-doctrine af in het Libische conflict door Kadhafi mee naar het Strafhof te verwijzen en zich te onthouden over militaire actie. Maar voor Syrië weigerden zij nog eens een uitzondering te maken. Brazilië, India en Zuid-Afrika, de drie opkomende machten die momenteel zetelen in de Veiligheidsraad, onthielden zich.

Le veto des Russes et des Chinois à l’Onu va encourager les violences en Syrie qui risque de basculer dans la guerre civile, a déploré Burhan Ghalioun, le président du Conseil national syrien, instance de représentation de l’opposition.

- [vert]Amnesty épingle la Belgique[/vert]

Amnesty International a désigné la Belgique comme l’un des pays ayant fourni quantité d’armes aux régimes arabes avant les révoltes du printemps arabe. L’organisation cite aussi l’Allemagne, l’Autriche, la Bulgarie, la France, la Russie, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Le rapport étudie les transferts d’armement effectués vers le Bahreïn, la Libye, l’Egypte, la Syrie et le Yemen. Amnesty cite la livraison d’armes légères et de munitions de guerre autorisée par la Région wallonne en 2009 pour un montant de 17,9 millions d’euros.

(La Libre Belgique du 19-10-2011)
 


- [vert]Paus veroordeelt ’onmenselijke’ maffia in Zuid-Italië[/vert]

De paus deed dat tijdens zijn eerste bezoek in Calabrië. Lange tijd liet de Katholieke Kerk in Italië gelegenheden om de maffia te veroordelen, eerder liggen dan ze te baat te nemen. De uitspraken van paus Benedictus doen onvermijdelijk denken aan de striemende kritiek van zijn voorganger, Johannes Paulus II, in mei 1993 in Agrigento, op Sicilië. "God gebood ooit niet te doden. De maffia kan dit heiligste recht van God niet met de voeten treden, of wijzigen."


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