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L A V I G E R I E . be

Lignes de fracture N°55 Breuklijnen

Janvier - Januari 2012
mercredi 1er février 2012 par J.V.

UNE AUNG SAN SUU KYI AFRICAINE ?

[bleu marine]Victoire Ingabire Umuhoza[/bleu marine] est une femme rwandaise de 43 ans, mère de trois enfants. Elle vient de passer son deuxième Noël consécutif dans une geôle du Rwanda. Son procès est en cours, à Kigali. Son crime ? Celui d’avoir osé défier le pouvoir sans partage de l’homme implacable qui préside aux destinées de ce petit pays d’Afrique centrale depuis la fin de l’épouvantable guerre qu’il avait lui-même déclenché. Cet homme, on l’aura compris, c’est le général-président Paul Kagame, responsable en outre de deux guerres d’invasion et de pillages qui firent des millions de morts dans le grand pays voisin, le Congo/Zaïre.

Victoire aurait pu continuer à vivre tranquillement aux Pays-Bas, où elle fit ses études supérieures et où elle menait une brillante carrière au sein d’une grande société. Cependant, même loin de son pays natal, elle se souciait de la situation qui y prévalait. Elle s’est engagée au sein de l’opposition à la dictature, très active au sein de la diaspora rwandaise. En avril 2006, elle fut élue présidente du Front Démocratique Uni, une plateforme rassemblant tous les mouvements opposés au régime de Kagame et de son Front Patriotique Rwandais. Cet engagement politique croissant l’amena à quitter son emploi pour tenter d’aller mener le combat pour la démocratie au Rwanda même.

Ce retour à Kigali, en janvier 2010, après seize années d’exil, marqua le début d’un harcèlement incessant qui tourna à la persécution et qui la conduisit finalement en prison. Quelques jours après son arrivée, elle se rendit au mémorial du génocide, où elle demanda que tous les ’perpétreurs’ de crimes de masse soient traduits en justice, y compris ceux appartenant au pouvoir actuel. Elle osa en outre revendiquer le droit à la mémoire pour toutes les victimes du génocide. Cela lui valut une première arrestation, avant d’être libérée le lendemain, tout en étant placée sous contrôle judiciaire, avec interdiction de quitter la capitale. Une campagne fut aussitôt lancée contre elle, l’accusant de « négationnisme » et de « divisionnisme ». Elle ne se laissa pas intimider pour autant et poursuivit sa tentative pour se présenter en candidate d’opposition aux élections présidentielles d’août 2010.

Sans doute avait-elle sous-estimé la nature profondément liberticide du régime de Kagame. Le dictateur ne pouvait en aucun cas tolérer une opposition véritable et encore moins une voix remettant en cause la version officielle de la tragique histoire récente du pays. Pourtant, Victoire Ingabire ne pouvait pas ignorer le sort réservé aux dissidents et aux opposants. Combien d’hommes politiques n’ont-ils pas été liquidés par les tueurs de Kagame, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, depuis 1994 ? Combien ont été arrêtés et emprisonnés, sous l’habituelle accusation de négationnisme ou de divisionnisme ?

Combien d’étrangers, devenus des témoins gênants, ont payé de leur vie le fait d’en savoir trop sur ce régime, et d’avoir tenté d’informer le monde ? Je pense en particulier à tous ces missionnaires assassinés par les agents du pouvoir. Se souvient-on du père Claude Simard, tué dans la nuit du 17 au 18 octobre 1994, ou de son compatriote le père Guy Pinard, abattu alors qu’il célébrait la messe, sous le regard horrifié de ses paroissiens, le 2 février 1997 ? Ce missionnaire québécois avait eu le tort de connaître la vérité sur l’assassinat de trois humanitaires espagnols de Médecins du Monde, ainsi que sur le massacre de 80 habitants du village où il œuvrait. Je pense également au père Vijeko Kuric, franciscain croate tué de sept balles, en pleine rue, le 31 janvier 1998, et à tant d’autres encore. Ces religieux étrangers connaissant parfaitement la langue de leurs ouailles sont considérés avec suspicion par le dictateur Kagame.

Si des étrangers peuvent être ainsi supprimés, dans l’impunité la plus totale, Victoire Ingabire devait être consciente des risques qu’elle prenait, en tant que Rwandaise rentrant d’exil pour défier le général-président. Sa candidature à l’élection présidentielle ne fut pas validée, mais la « justice » rwandaise continua cependant à s’acharner sur cette femme courageuse. Après plusieurs mois de résidence surveillée, elle fut jetée en prison, le 14 octobre 2010, pour « organisation de groupe terroriste ». Elle y croupit encore.

Paul Kagame, qui avait publiquement annoncé que sa rivale serait arrêtée, quelques jours avant qu’elle soit effectivement interpelée, n’a jamais hésité à s’impliquer directement aux côtés de l’accusation. Il a depuis lors multiplié les allégations mensongères contre cette femme bien incapable d’y répondre. Le 12 décembre dernier, lors d’une visite officielle en Ouganda, le dictateur rwandais a osé affirmer que Victoire Ingabire « avait en grande partie reconnu la plupart des accusations portées contre elle  » à savoir la trahison, le terrorisme et l’idéologie du génocide. Il ajouta même que ses avocats l’avaient abandonnée, alors que cela n’était pas le cas.

Tout cela n’a pas empêché qu’en France un tapis rouge soit déroulé pour accueillir Paul Kagame, en septembre 2011. Ce dictateur rwandais n’a eu pourtant de cesse, depuis son arrivée au pouvoir, de s’en prendre justement à la France, allant jusqu’à accuser ses dirigeants et les officiers de son armée d’avoir pris une part active au génocide. Nicolas Sarkozy a-t-il évoqué le sort de la courageuse opposante rwandaise, lors de ses entretiens avec Paul Kagame ? Qu’il me soit permis d’en douter.

Victoire Ingabire a donc passé son second Noël en prison, vêtue de l’uniforme rose que portent les prisonniers, au Rwanda. Ses partisans et ses amis ne l’ont pourtant pas oubliée. De plus en plus, ils comparent la dame de Kigali à une autre femme courageuse, Aung San Suu Kyi, connue dans le monde entier pour son combat pacifique contre une dictature tout aussi implacable. Victoire Ingabire semble faire preuve de la même détermination à rétablir l’Etat de droit et la démocratie. Comme la dame de Rangoon, elle est persuadée de venir un jour à bout de l’arbitraire et de la dictature. Souhaitons-lui de devenir la prochaine lauréate du Prix Nobel de la Paix, comme le fut Aung San Suu Kyi il y a vingt ans.

Il est sûr que pour Victoire, même au fond de sa cellule, la victoire soit certaine !

Hervé Cheuzeville, 26 décembre 2011
 

(Auteur de trois livres : "Kadogo, Enfants des guerres d’Afrique centrale", l’Harmattan, 2003 ; "Chroniques africaines de guerres et d’espérance", Editions Persée, 2006 ; "Chroniques d’un ailleurs pas si lointain - Réflexions d’un humanitaire engagé", Editions Persée, 2010)


Eind januari vernemen we dat [bleu] oud-dictator Rios Montt (Guatemala) wordt vervolgd voor genocide en misdaden tegen de menselijkheid [/bleu]. Dat heeft een federale rechter besloten. Rios Montt (85) wordt in verband gebracht met de moord op 1.771 Maya’s en de verdrijving van 29.000 personen begin jaren tachtig. Rios was van maart 1982 tot augustus 1983 dictator van Guatemala. Het is voor het eerst dat een oud-leider in Latijns-Amerika wordt vervolgd voor genocide.
 

Déclaration de Genève sur la violence armée et le développement

[bleu marine]Adoptée le 7 juin 2006 à Genève par 42 Etats,[/bleu marine] la Déclaration reconnait que la violence armée et les conflits entravent la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement que les Etats des Nations Unies se sont fixés de réaliser pour 2015.

En signant la Déclaration de Genève, les Etats s’engagent à réduire la violence armée et son impact en élaborant des pratiques relatives, entre autres, à la prévention et la résolution des conflits, la reconstruction après les conflits, au respect des droits humains, de la justice et de l’Etat de droit. Les armes légères et de petit calibre ainsi que les munitions sont bien sûr visées par cette Déclaration. Les Etats s’engagent ainsi à élaborer des mesures pour lutter contre leur prolifération, leur trafic et leur utilisation illicites, mais aussi à parvenir à un contrôle des armes légères à travers le contrôle des transferts et du courtage illicite.

Depuis son adoption, 112 Etats ont adhéré à cette initiative diplomatique. Les Etats-Unis, la Chine, la Russie, l’Inde, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, Israël, la Somalie, le Tchad, la République Centrafricaine, la Namibie ou encore le Venezuela sont quelques Etats qui n’y ont pas (encore) adhéré. Parmi eux, certains connaissent des taux de violence élevés.

[bleu marine]Le 31 octobre 2011, la Belgique a annoncé son adhésion à la Déclaration de Genève sur la violence armée et le développement. C’était l’une des principales revendications de la Semaine de la paix 2011 organisée par Pax Christi.[/bleu marine]

[bleu marine]La violence armée en chiffres[/bleu marine]

Selon des estimations présentées lors de la 2ème Conférence de révision de la Déclaration de Genève fin octobre 2011, 526.000 personnes meurent violemment chaque année.

Elles sont victimes de conflits civils, combats et terrorisme, homicides volontaires et involontaires, ainsi que d’interventions légales en dehors de conflits. Contrairement à ce que l’on a tendance à croire, les victimes de conflits sont moins nombreuses que les personnes tuées dans des pays apparemment en paix. Ainsi, 10% des victimes sont dues directement à des conflits, alors que 75% sont dues à des homicides volontaires. Ceux-ci surviennent dans le contexte de la criminalité organisée, des gangs, de crimes passionnels prémédités ou non contre des proches et intimes, de vol ou cambriolage. Face à cette réalité de la violence au quotidien, les habitants de la planète ne sont pas égaux, encore une fois. Cette violence peut être associée à des niveaux de développement assez bas ainsi qu’à une faiblesse de l’état de droit. Les régions de l’Amérique latine, des Caraïbes et de l’Afrique subsaharienne sont les plus touchées par la violence armée. Entre 2004 et 2009, elles ont connu des taux de violence extrêmement élevés - plus de 30 morts pour 100.000 habitants en moyenne par an - là où l’Europe occidentale a connu des taux moyens inférieurs à 5 morts pour 100.000.

Les outils privilégiés de cette violence ? Les armes à feu, principalement. Elles ont notamment remplacé les couteaux et autres armes dans les mains des jeunes des gangs et groupes criminels organisés en raison de la disponibilité des armes au sein des populations civiles et du trafic illicite.

Au cours de la 2ème Conférence de révision de la Déclaration fin octobre 2011, les Etats se sont félicités des progrès accomplis dans la compréhension des liens entre la violence armée et le développement. Si cet aspect est essentiel pour une réponse appropriée à la violence armée, les Etats ne doivent pas oublier qu’ils disposent déjà de certains outils pour faire face au problème. Ils ont en effet pris des engagements en termes de lutte contre le commerce illicite des armes légères, et s’apprêtent à en prendre d’autres dans les prochains mois pour réglementer le commerce licite des armes avec un « Traité sur le commerce des armes ». Il s’agira de continuer à faire preuve de volonté politique pour appliquer ces instruments.

Virginie Moreau, GRIP 2011
 

[bleu marine]En nog over wapenhandel… [/bleu marine]


Louis-Pierre Dillais, de Fransman die de aanval leidde op de Rainbow Warrior in 1985 waarbij een dode viel, is momenteel directeur bij een Amerikaans filiaal van FN Herstal. Dat schrijft De Morgen. Greenpeace noemt Dillais ’een terrorist’, terwijl Waals minister Jean-Claude Marcourt zegt dat zijn aanstelling een interne aangelegenheid is van FN Herstal.

Greenpeace heeft vorige maand in een brief aan de Amerikaanse immigratiedienst de uitwijzing gevraagd van Dillais. ’Het is onvoorstelbaar dat een regering, een publieke overheid, samenwerkt met een terrorist’, zegt Mark Floegel, senior investigator bij Greenpeace International. Dillais is een voormalige officier van de DGSE, de Franse geheime dienst.

Bevoegd minister Marcourt (PS) zegt in De Morgen dat hij Dillais niet persoonlijk heeft aangeworven. ’Dat is een interne beslissing geweest van FN Herstal. Ik weet dat Louis-Pierre Dillais uitstekende contacten in de VS heeft en dat is nuttig voor FN Herstal. Ik veroordeel de aanval tegen de Rainbow Warrior, maar dat is een interne Franse aangelegenheid.’

De Standaard van 4/01/2012
 

[bleu marine]Eindgebruik van Vlaamse wapenexport[/bleu marine]

Het Vlaams Vredesinstituut stelde op 13 december het rapport ‘Van Vlaamse makelij : het eindgebruik van Vlaams militair materieel’ voor in de Commissie Buitenlands Beleid van het Vlaams Parlement. Uit het rapport blijkt dat de export van Vlaamse defensieproducten een klein, maar wezenlijk deel uitmaakt van de wereldwijde wapenhandel. Vlaams militair materieel wordt gebruikt in een waaier aan wapensystemen, en ingezet in verschillende conflictsituaties. In de aanloop naar de bespreking van een nieuw decreet wapenhandel in het Vlaams Parlement, toont dit rapport aan dat transparantie over - en controle op - het eindgebruik van Vlaams militair materieel mogelijk en noodzakelijk is.

Vlaams Vredesinstituut 16/12/2011
 

LA FAIM DANS LE MONDE

- [bleu marine]Les Amis de la Terre attaquent les opérateurs financiers qui aggravent la faim[/bleu marine]

Si la faim dans le monde n’est pas de leur seule responsabilité, les banques, compagnies d’assurance et autres fonds de pension européens ne sont pas pour autant étrangers à un fléau qui frappe près d’un milliard de personnes dans le monde. Car, en spéculant sur des denrées alimentaires et en finançant l’accaparement des terres dans les pays les plus pauvres, ils contribuent à aggraver la situation.

La branche européenne des Amis de la Terre cible ainsi, dans un rapport récent, Deutsche Bank, Barclays, BNP Paribas, Allianz et le fonds de pension néerlandais ABP parmi les acteurs de la finance qui spéculent sur les produits alimentaires et, partant, accroissent la volatilité des prix. L’ONG note également qu’Allianz, Deutsche Bank et une filiale de Generali financent directement ou indirectement l’accaparement de terres, ce qui réduit la capacité des populations locales à générer des revenus et à s’alimenter. Elle accuse également ABP, AXA et HSBC d’avoir financé des entreprises d’agrobusiness soupçonnées, dans ce cadre de "violations des droits de l’homme", respectivement au Mozambique, en Inde et en Ouganda.

La Libre Belgique 26/01/2012
 

- [bleu marine]Trage respons op hongersnood fataal[/bleu marine]

Duizenden hongerdoden zouden nog in leven zijn als de internationale gemeenschap sneller had gereageerd op de eerste berichten over hongersnood in Oost-Afrika. Volgens de ngo’s Oxfam en Save the children hebben de meeste donorlanden gewacht tot de crisis op zijn hoogtepunt was vooraleer ze geld hebben overgemaakt. Terwijl de hulporganisaties al in augustus 2010 alarm sloegen, hebben de meeste donoren gewacht tot juli 2011. De hongersnood, die ook in Kenia et Ethiopië voorkwam, teisterde vooral Somalië. Hij was een gevolg van de droogte en het geweld dat de boeren belette om het land te bewerken. Tussen de 50.000 en 100.000 slachtoffers zijn omgekomen. Volgens de VN lopen nu nog 250.000 inwoners van die regio gevaar.

(AP in De Standaard 19/01/2012)
 

- [bleu marine]Sénégal : une baisse de 60% sur la production céréalière[/bleu marine]

Une baisse de 60% a été notée sur la production céréalière du pays, en raison du déficit pluviométrique et hydrologique enregistré lors du dernier hivernage, a indiqué dimanche à Tambacounda, le secrétaire général du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), Modou Ngom.

(Communiqué du CNCR du 8 janvier 2012)
 

- [bleu marine]Le nouveau gouvernement belge et la faim dans le monde[/bleu marine]

Quand on cherche dans l’accord du gouvernement ce que l’on prévoit comme aide aux pays pauvres, il y a de quoi être déçu :

au N° 3.4.4 - Pour une coopération respectueuse, efficace et cohérente.

" La Belgique mettra tout en oeuvre pour contribuer à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en faveur de l’éradication de la pauvreté ... En matière de financement, le Gouvernement gèlera en 2012 et 2013, la croissance des crédits de la coopération au développement. Le Gouvernement ne renonce pas pour autant à atteindre l’objectif quantitatif de 0,7% du PNB pour l’aide publique au développement, mais se voit hélas dans l’obligation de le limiter temporairement en raison de circonstances budgétaires exceptionnelles."


EN BREF – IN’T KORT

- [bleu marine]Faut-il juger George Bush ?[/bleu marine]

Le rapport de Human Rights Watch "[bleu] Torture et impunité : l’administration Bush et les mauvais traitements infligés aux détenus [/bleu]" documente avec précision les crimes reprochés à George Bush et à son entourage. Il contient des témoignages insoutenables de détenus ayant subi le supplice de l’eau (waterboarding), privés de sommeil, enfermés nus dans des cellules glacées, menacés par des chiens, obligés de porter autour du cou des photos de femmes dénudées…

Le GRIP publie à ce sujet un petit livre, de la main de Reed Brody et Jean-Paul Marthoz, "Faut-il juger George Bush ?". La formule est provocatrice. Reed Brody reconnaît d’ailleurs bien volontiers qu’elle est irréaliste. Mais la question éthique qu’il soulève n’en reste pas moins redoutable. "Avérés, les crimes perpétrés dans la prison d’Abou Ghraib et les violations des droits humains à Guantanamo n’ont entraîné que peu de poursuites judiciaires. Des soldats ont certes été sanctionnés, mais qu’en est-il des responsables politiques qui ont couvert ces actes ? Le président américain George W. Bush n’a-t-il pas publiquement justifié la pratique de la torture par les soldats américains ? /…/ Reed Brody plaide pour que des enquêtes sérieuses soient menées aux Etats-Unis sur les responsabilités de la haute administration. /…/ Selon lui, la gravité des faits interroge les démocraties : la fin justifie-t-elle les moyens ?"

Anne-Cécile Robert, dans Le Monde diplomatique.
Nouvelles du GRIP 4/11
 

- [bleu marine]Oorlogsverleden[/bleu marine]

Ongeveer één op de vijf Duitsers tussen de 18 en de 29 jaar weet niet dat Auschwitz een vernietigingskamp was. Dat blijkt uit een peiling van het tijdschrift Stern.

Als alle ondervraagde personen – alle leeftijden door elkaar dus – samen worden genomen, dan zakt het percentage tot 10 procent. Bovendien slaagt zo’n derde van de ondervraagden (31 procent) er niet in Auschwitz te lokaliseren.

(De Standaard 26/01/2012)
 

- [bleu marine]Libye : torturés, soignés, retorturés[/bleu marine]

L’organisation Médecins sans Frontières (MSF) a suspendu jeudi 26 janvier ses activités dans les centres de détention de Misrata en Libye après avoir constaté que des détenus avaient été amenés pour des soins auprès des médecins MSF avant d’être à nouveau envoyés dans des centres d’interrogatoire pour y être torturés. "Des patients nous ont été amenés au milieu d’un interrogatoire pour recevoir des soins médicaux afin de les remettre en forme pour la poursuite de cet interrogatoire. C’est inacceptable", a réagi Christopher Stokes, le directeur général de MSF.

Les détenus sont soit des prisonniers de droit commun, soit des sympathisants de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, aux mains des autorités libyennes, selon MSF.

Le témoignage de MSF rejoint celui d’autres organisations comme Amnesty International ou les Nations unies qui relèvent de nombreux cas de torture en Libye, trois mois après l’arrêt des frappes de l’Otan. Selon la Haute Représentante de l’Onu pour les droits de l’homme, Navi Pillay, environ 8 500 prisonniers sont détenus dans une soixantaine de centres. Ce chiffre inclut un grand nombre d’Africains du Sud-Sahara.

(La Libre Belgique 27-01)
 

Compilateur/compositeur responsable : Jef Vleugels, rue Charles Degroux 118 – B-1040 Bruxelles


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