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Feuilles vertes - fin RAMADAN - Juillet 2014

dimanche 27 juillet 2014 par G.Verbist, mafr.

[marron]Nous ne choisissons pas…[/marron]

... ceux que nous voulons aimer . Nous ne pouvons exclure personne. Nous ne mettons pas de conditions. Le Christ n’a pas dit : « Quand les hommes changeront, j’irai les aimer. » Il est venu, Il nous aime et son amour nous transforme. Voilà[bleu] les fondements de nos relations [/bleu] avec les musulmans et avec tout être humain.

Le Christ n’était pas naïf. Il a vu et dénoncé le mal, mais en aimant les pécheurs et ses ennemis. Nous savons la persécution dont sont l’objet nombre de nos frères chrétiens dans certains pays musulmans. Nous savons également que les musulmans rejettent presque toujours ceux d’entre eux qui deviennent chrétiens et même souvent les menacent de mort. Nous connaissons les horreurs commises par des groupes islamiques terroristes. Nous avons conscience des divergences fondamentales entre la foi chrétienne et la foi musulmane. Nous ne pouvons pas nous taire et nous devons nous opposer à tout ce qui, selon nous, porte atteinte à la dignité humaine et à la foi chrétienne. Pour autant, [bleu] nous n’avons pas d’autre voie à emprunter que celle de l’amour [/bleu].

Des personnes, des associations et des médias (y compris des médias chrétiens) distillent systématiquement la méfiance à l’égard des musulmans à l’aide de chiffres et d’informations souvent partielles et tendancieuses, voire fausses. La porte de la méfiance donne accès à celles de la peur, du rejet, du mépris et finalement de la haine. [bleu] Chrétiens, nous ne pouvons emprunter que les portes de la foi et de l’amour [/bleu]. Pour les ouvrir, nous sommes aidés par l’Évangile et l’enseignement de l’Église…

« Aime et fais ce que tu veux », disait Saint Augustin. Le Père Teilhard de Chardin ajoutait : « Mais ne crois pas trop vite savoir ce que c’est qu’aimer. »

(ce texte est de Mgr. Gérard DAUCOURT,
évêque de Nanterre, France,
publié par ‘Voix d’Afrique’,
n°102, mars 2014.)
 

[marron]La coexistence interreligieuse menacée en Inde ?[/marron]

Narendra Modi, le Premier ministre,est déjà controversé. Musulmans (14% de la population), chrétiens (2,4%) et intellectuels redoutent des dérives extrémistes depuis que le BJP, parti nationaliste dont il est le leader, détient la majorité absolue. Modi est encore très proche d’un mouvement idéologique très intolérant qui rêve d’un retour à l’Inde d’il y a 13 siècles,dominée par l’hindouisme. Il a milité pendant 35 ans dans ce mouvement (RSS).

Les évêques indiens restent diplomates et disent vouloir faire confiance au nouveau gouvernement et continuer à croire au pluralisme séculier de l’Inde.
«  Il est vrai que, parfois de petits groupes de fanatiques peuvent nous préoccuper, mais l’Eglise poursuivra sa mission  » [mauve fonce](Albert D’Souza, archevêque d’Agra)[/mauve fonce]

(La Vie. 22.05.14.)
 

[marron]LIVRE :[/marron] [vert]Catholiques Musulmans, une fraternité Critique.
[/vert]
[bleu marine]par Mgr Michel Dubost. Mediaspaul 2014. 246p. 23€.[/bleu marine]

C’est le fruit de ses réflexions en tant qu’Évêque, élu comme ’Président du Conseil pour les Relations Interreligieuses’. En 15 chapitres il veut répondre aux questions et aux objections concernant le dialogue et la rencontre entre chrétiens et musulmans... Son livre est d’une lecture facile et entraînera le lecteur à une meilleure connaissance de ces deux religions.

(G.Mathorel. ARCRE)
 

[marron]La main tendue du Pape François au patriarche orthodoxe de Moscou.[/marron]

L’oecuménisme est au coeur des priorités du Pape François. Il a adtressé un message personnel au patriarche Kirill de Moscou, lui indiquant qu’il était prêt à le rencontrer n’importe où. Les relations sont tendues entre orthodoxes russes et greco-catholiques suite à la crise en Ukraine.

(La Croix. 5.6.14.)
 

[marron]Brésil – Qui le sait ?[/marron]

Aux côtés des catholiques et des évangélistes, [bleu] une communauté musulmane [/bleu] est présente dans le pays depuis le XVIe siècle. Ce sont les esclaves africains qui ont introduit le Coran ; 15% d’entre eux étaient musulmans. Les seuls à savoir lire et écrire. Il faut attendre le XIXe siècle pour que l’islam se développe avec l’arrivée de migrants syriens, palestiniens et libanais. Les plus fervents viennent du Sénégal, de l’Egypte, du Nigeria,du Maroc. Il y a aussi des Brésiliens convertis.

(M. Villacèque. Jeune Afrique. 12.01.14)
 
[violet]G.Verbist, mafr.[/violet]
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