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L A V I G E R I E . be

Lignes de fracture N°66 Breuklijnen

Décembre - December 2012
vendredi 28 décembre 2012 par J.V.

[marron] EN GUISE DE VŒUX DE NOËL ET DE NOUVEL AN… [/marron]"A l’heure d’écrire ces lignes – 26 novembre 2012 – à quelques kilomètres de notre bureau bruxellois, les agriculteurs européens manifestent contre la baisse des prix sur le marché du lait. Plus loin, à Doha, au Qatar, débute la 18° conférence de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique. A l’ordre du jour : l’impact de notre mode de vie sur l’environnement.

Deux préoccupations actuelles et au moins un point commun : la nécessité de faire évoluer notre modèle concurrentiel vers un monde socialement juste et écologiquement soutenable. Alors que notre époque voit s’ouvrir de nombreux possibles, une alternance se dessine : [bleu marine]choisirons-nous d’être prédateurs ou créateurs ?[/bleu marine]

Bonnes fêtes de fin d’année !

L’équipe de Justice et Paix francophone de Belgique
In Pour parler de paix, n° 81, 4e trim 2012

In Financité magazine, numéro 28 de décembre 2012, p. 4

[marron]REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO[/marron]

[vert]Extraits du BLOG DE COLETTE BRAECKMAN (19-12-2012)[/vert]

« Ca va aller…Même les plus pessimistes osent à nouveau respirer, Goma ne sera probablement pas attaquée… »

L’appel téléphonique du président Obama au chef de l’Etat rwandais Paul Kagame a rasséréné Goma, où la population redoutait un mouvement des forces rwandaises, sous prétexte d’une attaque imminente des miliciens hutus FDLR. De nouveaux combats auraient rendu difficile sinon impossible le déploiement de la « force neutre » composée de pays d’Afrique australe (Tanzanie, Zimbabwe, Afrique du Sud sinon Angola). Ce détachement de 800 hommes, sitôt qu’il sera à pied d’œuvre, aura pour mission de désarmer les « forces négatives » c’est à dire les miliciens hutus mais aussi les militaires mutins du M23 et il se chargera de surveiller la frontière entre le Congo et le Rwanda.

Sous l’influence de Susan Rice qui représentait son pays aux Nations unies et qui vient de renoncer à prendre la succession d’Hillary Clinton au département d’Etat, la diplomatie américaine s’était jusqu’à présent montrée très circonspecte, refusant d’évoquer explicitement la responsabilité rwandaise dans la déstabilisation de l’Est du Congo. L’appel du président Obama vient de briser cette omerta : selon un communiqué de la Maison Blanche, le chef de l’Etat a mis en garde son homologue rwandais contre « tout soutien au groupe rebelle M23, incompatible avec le désir de paix et de stabilité du Rwanda ». Les deux hommes ont aussi discuté des problèmes de gouvernance en République démocratique du Congo au Congo et le président Obama, prenant sans doute Paul Kagame au mot, a salué son engagement « à promouvoir la recherche d’une solution pacifique dans l’Est de la RDC. » et il a lancé un appel en faveur d’un accord politique, adressant le même message à Joseph Kabila.

Entre les lignes et au-delà des formules de politesse, le message d’Obama représente un tournant dans la politique américaine, puisque Kigali se voit directement interpellé, sinon mis en garde.

[vert]L’ONU et l’Union Africaine n’ont pas réussi à vaincre la LRA[/vert]

[bleu marine]5 DÉCEMBRE 2012 -[/bleu marine] Presque six mois après le lancement d’une stratégie de l’ONU visant à mettre fin à 26 années de violences dues à l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), un rapport conjoint rédigé par une coalition d’organisations non gouvernementales révèle aujourd’hui que cette stratégie n’a pas réussi à faire de progrès significatifs pour atteindre ses objectifs fondamentaux. [bleu] Le rapport est publié en amont des consultations du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la LRA prévues pour le 18 décembre à New York. [/bleu] [1]

L’engagement politique timoré des gouvernements régionaux, l’indifférence manifestée par l’ONU et le sous-financement de la mission de l’Union Africaine (UA) sont les causes principales de cet échec.

“Cela fait trop longtemps que les populations d’Afrique centrale subissent les atrocités innommables de la LRA. Leurs enfants sont enlevés et assassinés. Leurs familles sont contraintes de partir de chez elles et leurs moyens de subsistance sont détruits. L’ONU a fait preuve d’une grande responsabilité et a beaucoup investi dans le développement d’une stratégie pour soutenir ces populations et apporter une réponse aux horreurs perpétrées par la LRA. Aujourd’hui, elle ne doit pas relâcher ses efforts. Les enjeux sont trop grands, et il y a trop à perdre,” a dit Ben Keesey, Directeur d’Invisible Children.

Le rapport paraît au moment où la violence s’intensifie de nouveau en République Démocratique du Congo (RDC) et après la divulgation d’informations selon lesquelles le gouvernement soudanais donnerait l’asile à la LRA. Ces derniers développements pourraient offrir à la LRA des opportunités pour réaffirmer son autorité meurtrière dans la région. L’inefficacité flagrante de la collaboration ONU-UA, qui s’illustre en ce moment à propos de la probable intervention militaire au Mali, est aussi une grande source de préoccupation.

“Ce rapport est un appel à la raison en direction du Conseil de Sécurité. S’il ne mobilise pas ses énergies pour la stratégie et s’il ne s’assure pas que les gouvernements régionaux sont vraiment engagés, on risque de voir tout le processus tomber à l’eau. Le Secrétaire Général doit affirmer publiquement sa détermination à voir la Stratégie Régionale de lutte contre la LRA de l’ONU mise en œuvre dans son intégralité,” soulève Ernest Sugule, Coordinateur national de Solidarité et Assistance intégrale aux Personnes Démunies (SAIPED) en RDC.

La communauté internationale a également un rôle clé à jouer dans le soutien des efforts de l’ONU et de l’UA.

L’ONU, en partenariat avec l’Union Africaine et les donateurs internationaux, doit conduire avec vigueur les efforts visant la fin au conflit lié à la LRA. Pour mettre en œuvre cette stratégie onusienne, il faut plus de troupes, l’accès de ces troupes aux sites de repli de la LRA, de l’intelligence renforcée, et intensifier les actions visant à promouvoir les défections. En cette période charnière, l’ONU se doit de relever le défi,” déclare John Bradshaw, directeur exécutif d’Enough Project.

[bleu marine]Organisations signataires :[/bleu marine]

Action Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) ; Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO) ; Commission Diocésaine Justice et Paix Dungu-Doruma (CDJP) ; The Enough Project ; European Network for Central Africa (EurAc) ; Global Center for the Responsibility to Protect ; Groupe LOTUS ; IKV Pax Christi ; Invisible Children ; Resolve ; Solidarite et Assistance Intégrale aux Personnes Démunies (SAIPED)


[marron]NIGERIAANSE IMAM EN PRIESTER STELLEN MOEDIG VREDESGEBAAR[/marron]

[bleu marine]BRUSSEL [/bleu marine] ([mauve fonce]KerkNet/Kipa-Apic[/mauve fonce]) – Een Nigeriaanse priester en een imam hebben op kerstavond zelf het goede voorbeeld gegeven voor het interreligieuze samenleven in hun land. Zo proberen zij een tegengewicht te bieden voor het radicaalislamistische Boko Haram, dat met zijn aanhoudende aanslagen tegen ordehandhavers en christenen de Nigeriaanse bevolking tegen elkaar probeert op te zetten.

De imam Mohammed Ashafa en de priester James Wuyé, die 17 jaar geleden een interreligieus centrum in Kaduna openden, staan in hun land al langer bekend als voorvechter van de verdraagzaamheid. Daarvoor werden zij drie jaar geleden in aanwezigheid van de secretaris van de Verenigde Naties ook onderscheiden door de Chirac-stichting.

Dit jaar grepen de twee religieuze leiders de kerstviering aan om in het woelige Kaduna een gemeenschappelijke oproep te lanceren voor de vrede. Mohammed Ashafa riep bij deze gelegenheid ook op tot een sterkere samenwerking met de overheid en de politie om het geweld te beteugelen. Tegelijk engageerden beide religieuze leiders zich om de dialoog tussen hun geloofsgemeenschappen en de verschillende bevolkingsgroepen te bevorderen.

[marron]DROITS DE L’HOMME[/marron]

[vert]Belg stigmatiseert mensen met psychische problemen[/vert]

Recent onderzoek van de Gentse professor Piet Bracke schetst een somber beeld van de opvattingen die Belgen hebben over personen met psychische problemen. "Het stigma is ongelooflijk groot", zegt hij. "30 procent van de Belgen denkt dat psychiatrische patiënten gevaarlijk zijn, zo’n 65 procent noemt hen onvoorspelbaar. Door die twee stereotypes kunnen ze geen band met hen opbouwen." Erger nog : 10 procent is van oordeel dat het hun eigen schuld is en 21 procent is van mening dat herstel niet mogelijk is.

Volgens Bracke is het essentieel dat psychische klachten niet langer als iets ’abnormaals’ worden gezien. "Een op de vier mensen kampt tijdens zijn leven met ernstige psychische problemen. Het is een onderdeel van het dagelijks leven, maar toch stoppen mensen het weg."

De Morgen van 21 december 2012

[vert]Toestand in Belgische gevangenissen is mensonterend[/vert]

De Europese Commissie voor de Preventie van Foltering en Onmenselijke Behandeling tikt ons land weer op de vingers omdat de gevangenissen overvol zitten en een gebrek aan comfort hebben.

De commissie heeft een rapport geschreven over de gevangenissen van Andenne en Vorst. De conclusie is niet mals : de toestand in de gevangenissen wordt ’mensonterend’ genoemd. Zo stelt de commissie vast dat de al lang bestaande aanbevelingen in verband met overbevolking en de minimumdienstverlening tijdens stakingen van cipiers niet worden uitgevoerd. Bijkomend klaagden gevangenen zowel in de gevangenis van Vorst als die van Andenne over denigrerende en racistische beledigingen door het personeel.

De Standaard van 14 december 2012

[vert]Elle a failli mourir de son excision. Depuis, elle milite contre cette pratique[/vert]

Teliwel Diallo est une jeune femme courageuse. Une survivante, qui a osé braver le poids de la tradition et de la religion, pour militer contre l’excision dans un pays – la Guinée – où 95,6% des filles et femmes sont mutilées. "J’ai été excisée une première fois à 8 ans, mais ils ont trouvé que cela n’avait pas été fait proprement. J’ai été excisée une seconde fois à l’âge de 15 ans." L’opération tourne mal, une hémorragie manque d’emporter l’adolescente. Teliwel s’interroge, mais se sent très "seule’. "C’est un sujet tabou."

Lorsque une équipe de la Cepetafe, une ONG qui milite pour la fin de l’ablation des organes génitaux féminins externes, organise une séance de sensibilisation dans son lycée, elle se dit : "Pourquoi pas ? Si je peux permettre à des petites filles d’échapper à cela…" Et entre en résistance, cachée d’abord, au grand jour ensuite. Elle distribue des prospectus, intervient dans les médias, informe des risques médicaux d’une pratique qui blesse les femmes physiquement et psychologiquement – quand elle ne les tue pas -, rappelle que l’excision n’est pas imposée par le Coran. Les sages s’offusquent et l’excluent de la mosquée. Ses amis et ses voisins l’évitent. "Ma maman disait que je mettais la famille en danger, qu’une petite fille comme moi ne pouvait se soulever contre la tradition. Elle avait l’impression d’avoir accompli son devoir en me faisant exciser, de m’avoir intégrée dans la société, explique Teliwel. Une fille qui n’est pas excisée ne trouve pas de mari en Guinée."

Sa notoriété lui apporte insultes, jets de pierres, crachats. "Je me faisais persécuter. J’ai porté plainte, mais la police m’a dit qu’elle ne s’impliquait pas dans des problèmes de coutume. En plus, des parents étaient venus se plaindre que j’incitais leurs filles à se révolter contre eux." L’excision est passible de sanctions pénales, mais "on ne peut pas appliquer la loi s’il n’y a pas de plaignants… Les gens ont peur de porter plainte et le pays est très corrompu. Il faut un changement de mentalité avant tout".

L’étudiante qu’elle est devenue ne se sent plus en sécurité et prend la fuite en 2010 après quatre années d’engagement militant. "C’était moi – la victime – qui étais en danger !" Elle se réfugie en Belgique, entreprend des études d’assistante sociale. "J’essaie de m’épanouir." Elle fait "un travail" sur elle-même pour mieux sensibiliser et informer, venir en aide aux victimes, ici aussi. Car l’excision ne blesse pas qu’en Afrique (dans 28 pays), dans des régions du Moyen-Orient et en Asie, elle mutile également en Belgique.

Entre 100 et 130 millions de femmes ont été ainsi mutilées dans le monde. Et, chaque année, 3 millions de fillettes risquent de venir gonfler ces chiffres. [bleu marine]En Belgique,[/bleu marine] elles sont près de 8 000 à avoir été excisées ou à risquer de l’être. "Nous n’avons jamais eu de preuve d’excisions en Belgique, mais nous avons de forts soupçons", affirme le Dr Caillet, gynécologue au CHU Saint-Pierre (Bruxelles). "Il est difficile d’entrer dans l’intimité des familles pour faire remonter ce genre d’information", reconnaît le juge de la jeunesse, Pierre-André Hallet.

Pourtant, "quiconque aura pratiqué, facilité ou favorisé" une telle mutilation risque trois à cinq ans de prison, selon le code pénal. Les parents le savent peu, mais ils peuvent également être poursuivis en Belgique si leurs filles sont excisées à l’étranger.

Sabine Verhest, in La Libre Belgique du lundi 10 décembre 2012
  • [bleu marine]VN willen besnijdenis van vrouwen bannen[/bleu marine]

    De Algemene Vergadering van de Verenigde Naties heeft een resolutie aangenomen waarin landen worden opgeroepen besnijdenis van vrouwen te bannen. De VN spreken van een ’onherstelbaar misbruik dat wereldwijd ongeveer 3 miljoen jonge meisjes bedreigt.
    De Morgen van vrijdag 21 december 2012

[vert]Discriminatie en vooroordelen in de arbeidssector[/vert]

Uitzendconsulenten van marktleider Randstad voerden zelf dit najaar onderzoek naar discriminatie. Het uitzendbureau liet 25 consulenten een week lang alle nieuwe aanvragen van klanten uit verschillende sectoren noteren. Wat bleek ? Zo’n 15 procent van de 95 aanvragen bevatte een discriminerende vraag. In zeven gevallen gaf de werkgever aan dat hij geen – of juist wel – mannelijke of vrouwelijke uitzendkrachten wou. Anderen wilden dan weer geen sollicitanten van een bepaalde leeftijd of herkomst. Soms bevatte de aanvraag zelfs meerdere discriminerende criteria, zoals het specifiek vragen naar een jonge vrouw.

Schriftelijke discriminerende aanvragen van werkgevers kreeg Randstad tijdens de onderzoeksperiode niet. "De klanten in kwestie weten dus wellicht wel wat kan en mag, maar proberen mondeling nog een criterium toe te voegen", zegt Lut Laleman van Randstad.

De Morgen van vrijdag 21 december 2012

[vert]La pauvreté parmi les jeunes en Belgique[/vert]

Les chiffres sont là : 22% des jeunes de 16 à 24 ans vivent (seuls ou dans une famille) avec un revenu situé sous le seuil de pauvreté. 65% des jeunes sont convaincus qu’ils ne vivront pas mieux que leurs parents, ce qui est une première dans l’histoire de l’humanité !

Qu’elle soit visible ou que le jeune parvienne à la cacher, la pauvreté est d’autant plus lourde à porter que l’incitation à la consommation est omniprésente dans le monde des jeunes – comme dans celui des adultes, d’ailleurs.

A Bruxelles, par exemple, un tiers des jeunes grandissent dans une famille qui n’a pas de revenus provenant du travail ! Ces jeunes sont souvent orientés, pour ne pas dire relégués, vers des filières scolaires mal considérées comme l’enseignement professionnel. Et là, c’est la confiance en soi qui s’évapore peu à peu. Plus d’un jeune entre 18 et 24 ans sur dix n’a pas dépassé le niveau secondaire inférieur !

A Bruxelles et en Wallonie, près du tiers des moins de 25 ans sur le marché de l’emploi est au chômage !

Ils ne voient aucune perspective d’évolution. Sans un emploi stable, on ne peut pas acheter une maison, ni même une voiture, on a peur de fonder une famille… Il y a vingt ans, un jeune mettait, en moyenne, deux ans pour décrocher un emploi stable. Aujourd’hui, il met entre cinq et dix ans. Ceux qui le peuvent restent à charge de leurs parents. Pour les autres, le risque de tomber dans une pauvreté durable est bien réel.

Extraits d’un intervieuw d’Isabelle Franck
in Juste Terre n° 93 nov-déc 2012

[marron]M I G R A N T S[/marron]

[vert]Pas d´amalgame entre migration, violence et islam[/vert]

L´anthropologue social Werner Schiffauer demande d’être actuellement très attentif à ne pas associer migration, violence des jeunes et Islam. L´entretien recueilli par Claudia Mende pour le site « al Qantara », il y a quelques années, garde toute sa valeur. Schiffauer affirme que toutes les sociétés sont concernées par les problèmes liés à l´immigration. Mais il ne faudrait pas faire l´amalgame entre violence et Islam. La violence cache souvent des problèmes d´intégration sociale. Quand on « islamise » le problème, on force la réalité. Il faut regarder de près de quoi et de qui il s´agit, et de quel milieu social viennent les violents. Il faut également distinguer entre la violence comme signe politique et les violences des rues. Ces dernières n’ont souvent pas de relation avec l´Islam. Les terroristes, au contraire, agissent clairement pour des motifs religieux. Les parcours de vie sont d´ailleurs très différents. Il y a également des mosquées, où l´on prêche la haine, mais elles sont très peu nombreuses et ne représentent pas les sentiments de la communauté. Le discours haineux et violent s´élabore dans les cercles fermés des cantines universitaires. La culture que l´on doit développer, est celle de la circonspection. Les lois sont un moyen puissant pour combattre la haine religieuse. Mais il faut éviter d´avoir un système double de lois, un pour les citoyens et l´autre pour les migrants. Une société qui traite tout le monde sans discriminations, est sur la voie d’une bonne intégration.

08/12/2012 By agargoa Leave a Comment

[vert]Une pastorale de communion pour une évangélisation renouvelée[/vert]

Le cardinal Antonio Maria Vegliò, président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, a ouvert le 27 novembre 2012 les travaux d’une réunion des représentants nationaux pour la pastorale des migrants en Europe, à Rome. Cette rencontre, à l’initiative du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE), porte sur le thème : « Une pastorale de communion pour une évangélisation renouvelée ». Voici l´essentiel de son discours : Evoquant la sécurité des frontières, le cardinal a rappelé qu’il « n’existe pas d’authentique défense de l’être humain » si l’on ne prend en considération autant la « légalité et sécurité » que « la protection prioritaire de la dignité de chaque individu. Pour l’Eglise cette dignité prévaut sur le reste, car elle fait abstraction du statut juridique de la personne, qu’il soit dans la légalité ou l’irrégularité ». Sans cette « approche réaliste et humaine », estime-t-il, « les difficultés ne peuvent être bien comprises ». Selon le cardinal, l’approche humaine doit « commencer dans l’Eglise même avec « un meilleur accueil des migrants », en aidant les fidèles à « dépasser les préjugés » et à accepter les « diversités légitimes ». Il propose en ce sens des « formations au dialogue » pour apprendre à « apprécier la valeur de la culture et de la tradition du migrant ». « Le christianisme ne peut pas faire abstraction de la réalité migratoire », affirme le cardinal par ailleurs : « les migrations font partie intégrante de la vie de l’Eglise ».

ARCRE

[vert]België enige Europees land waar helft migranten niet werkt[/vert]

De cijfers stonden op 10 december in het Economisch Tijdschrift van de Nationale Bank. De werkgelegenheidsgraad van inwoners die buiten de Europese Unie geboren zijn, bedroeg vorig jaar 45,8 procent. Minder dan de helft van de allochtonen neemt dus deel aan het arbeidsproces. Dat is het laagste cijfer in de EU. Vooral de vrouwelijke immigranten zijn maar heel beperkt actief op de Belgische arbeidsmarkt. Van hen werkt maar 37 procent

Discriminatie op de arbeidsmarkt speelt een rol. Uit onderzoek blijkt dat werkgevers meer dan in andere Europese landen de voorkeur geven aan autochtone werknemers. In het artikel wordt ook vastgesteld dat immigranten systematisch ondervertegenwoordigd zijn bij de overheid en in het onderwijs, wat te wijten is aan juridische obstakels en bijzondere scholingsvereisten.

(De Standaard du 11-12-2012)

[vert]Accueillir les immigrés[/vert]

Le pape Benoît XVI a demandé le dimanche 9 décembre, aux chrétiens du monde entier un meilleur accueil des immigrés. Depuis le Palais pontifical, il a lancé devant plusieurs milliers de fidèles un appel à la solidarité avec ceux qui viennent se réfugier pour des raisons économiques et politiques dans les pays riches et jouissant de paix civil. [mauve fonce](Belga)[/mauve fonce]

Het tegenovergestelde van liefde is niet haat, maar onverschilligheid.
Het tegenovergestelde van kunst is niet het lelijke, maar onverschilligheid.
Het tegenovergestelde van geloof is niet ketterij, maar onverschilligheid.
En het tegenovergestelde van leven is niet dood, maar onverschilligheid.
Elie Wiesel

[marron]ALIMENTATION : Comment nourrir la future population mondiale ?[/marron]

[mauve fonce]Accrochez-vous : un article ardu mais fort intéressant[/mauve fonce]

[bleu marine]LONDRES, 13 décembre 2012 (IRIN)[/bleu marine] - Selon les scientifiques, la planète comptera en 2050 neuf milliards de bouches à nourrir. Or, à mesure que la population se multiplie, la température sur la terre augmente elle aussi. Selon les prévisions, celle-ci devrait atteindre quatre degrés Celsius supplémentaires d’ici la fin du siècle, ce qui risque de bouleverser la production alimentaire mondiale.

Des agronomes, des scientifiques, des hommes d’affaires, des lobbyistes et des dirigeants se sont réunis cette semaine à Chatham House, à Londres, afin de discuter des différentes manières, s’il en est, de nourrir la population mondiale croissante sans porter atteinte aux ressources de la planète.

[vert]Peut-on parler de pénurie alimentaire ?[/vert]

Selon certains participants, la production alimentaire actuelle pourrait suffire à nourrir toute la population, si elle était mieux gérée. Ils ont ainsi fait remarquer que d’énormes quantités de denrées consommables étaient utilisées pour nourrir des élevages ou produire des agrocarburants, pourrissaient lors de leur stockage ou étaient jetées. « Un tiers des aliments produits est cependant jeté. Cinquante-sept pour cent de la nourriture produite ne sont pas consommés. Il y a suffisamment de nourriture pour toutes les bouches. Le problème, c’est l’accès à cette nourriture. »

La disponibilité alimentaire et l’accès à la nourriture dépendent en bien des manières des habitudes de consommation. Il est bien connu que les régimes riches en viande requièrent d’importantes ressources. En effet, de grandes quantités de céréales et de terres sont réservées à l’élevage plutôt qu’aux cultures alimentaires. Un intervenant à Chatham House est même allé jusqu’à qualifier les vaches et les moutons de « technologies inefficaces, obsolètes » pour transformer la nourriture en viande.

Or, lorsque les populations s’enrichissent, elles ont tendance à manger plus de viande. Ainsi, la Chine utilise de plus en plus de céréales et de soja pour l’élevage afin de répondre à la demande croissante de viande et de produits laitiers.

[vert]Manger ses légumes[/vert]

Bien sûr, la population pourrait simplement manger moins de viande.
Des études ont révélé que pour atteindre une réduction des émissions de gaz à effet de serre suffisante, les Britanniques devraient consommer deux fois plus de légumes et nettement moins de viande qu’actuellement.

L’auteure principale du rapport, Alice Bows, a dit à IRIN : « L’objectif de réduire les émissions afin de limiter [le réchauffement climatique] à deux degrés est si difficile à atteindre qu’il est impossible d’y parvenir en se contentant de pousser la population dans la bonne direction. Il faudrait mettre en place tout un ensemble de politiques, de règlementations et de normes, régissant toute la chaîne alimentaire, de la production à la consommation. »

Il serait possible, en théorie, de persuader toute la population de devenir végétarienne, d’éliminer les pertes alimentaires et le gaspillage ou de redistribuer la nourriture. Cependant, chacune de ces options se heurte à des obstacles de taille. En réalité, selon d’autres intervenants, une intensification durable de l’agriculture serait plus efficace et plus facile à accomplir.

[vert]Intensification durable[/vert]

Les partisans d’une intensification durable de l’agriculture voudraient résoudre le problème de l’alimentation par le biais de la science. Ils proposent par exemple de produire des races de bétail plus productives en viande et en lait.

Il existe déjà des poulets pouvant atteindre 1,8 kg avec 2,9 kg de nourriture, soit un taux de conversion de 1,6. Une volaille classique devrait en revanche consommer 7,2 kg de nourriture pour atteindre le même poids. Les scientifiques espèrent réduire le taux de conversion à 1,2 au cours des prochaines années.

D’autres experts sont allés plus loin en essayant de supprimer progressivement les « technologies obsolètes » que sont les animaux de ferme pour les remplacer par une production de viande en laboratoire à l’aide de cellules souches musculaires. Reste à savoir combien coûterait ce procédé et si les gens en mangeraient.

Toutes les idées présentées ne recouraient toutefois pas à la haute technologie. Certaines pouvaient même être appliquées dans de petites exploitations agricoles. La technique du non-labour permettrait par exemple d’augmenter la production et de réduire les intrants. En appliquant un « dosage » ciblé des engrais à chaque plante, il est possible d’utiliser moins d’engrais qu’en traitant des champs entiers, ce qui limite les coûts, l’énergie et l’impact sur l’environnement. Il est également plus efficace d’appliquer des pesticides sur les semences plutôt que de vaporiser toutes les cultures.

Des agronomes cherchent également à produire de meilleures variétés de plantes qui seraient notamment plus résistantes aux sécheresses, plus tolérantes au sel et plus nutritives. Si certaines de ces variétés sont produites par des géants de l’agrobusiness à des fins lucratives, d’autres sont créées par des instituts de recherche publics, aussi bien dans des pays développés que dans des pays en voie de développement.

Certaines de ces améliorations peuvent être réalisées grâce à des méthodes de sélection classiques, sans modification génétique, mais ce n’est pas le cas pour toutes.

Gordon Conway, de l’Imperial College de Londres, a dit à IRIN que la modification génétique serait nécessaire pour ce qu’il considère comme l’amélioration la plus importante de toutes : la production de plantes nécessitant moins d’engrais. « Les engrais chimiques coûtent non seulement de plus en plus cher, mais ils dégagent également des gaz à effet de serre. D’un autre côté, le fumier émet lui aussi de tels gaz. Si nous voulons produire plus de nourriture à l’avenir, nous devons donc trouver comment faire en sorte que les plantes captent elles-mêmes l’azote présent dans l’atmosphère et le fixent pour l’utiliser selon leurs besoins. Voilà notre Saint-Graal », a-t-il dit. « Je ne pense pas que l’on puisse y parvenir grâce à la sélection. Il faut trouver une manière d’avoir des bactéries fixatrices d’azote dans les racines des céréales [...] et cela sera difficile à faire génétiquement. Nous n’y parviendrons peut-être pas avant une vingtaine d’années. »

La conclusion générale est qu’il n’existe pas de remède miracle, de solution unique au problème de l’alimentation dans le monde. Il faudra au contraire mettre en pratique différentes idées, traditionnelles pour certaines, plus futuristes pour d’autres, à petite ou à grande échelle. Il faudra également conduire des recherches, diffuser les connaissances et développer les chaînes d’approvisionnement et les organes de financement pour permettre à tous les agriculteurs d’avoir une activité aussi rentable et productive que possible.


Compilateur/compositeur responsable : Jef Vleugels, rue Charles Degroux 118 – B-1040 Bruxelles

[1Le 18 septembre, au Conseil de Sécurité, la question fut à l’ordre du jour et M. Philippe Bertoux, conseiller politique de la France auprès des Nations Unies, tint un discours circonstancié, mais je n’ai rien trouvé d’autre…


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