– Sauvegarder notre maison commune 2

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dimanche 11 octobre 2015 par Webmaster

Cri de la terre – Cri des pauvres
[marron]- L’intime relation entre les pauvres et la fragilité de la planète [/marron]

"Laudato si" n’est pas une pure encyclique sur l’environnement. Il s’agit de la justice globale.
Le Pape François voit une relation étroite entre la brutalité destructrice avec laquelle l’humanité traite la nature, et la violence des hommes et des peuples réciproquement.
Les crises écologique et sociale ont des causes communes qu’on doit combattre ensemble.

[marron]L’environnement humain et l’environnement naturel se dégradent ensemble[/marron], et nous ne pourrons pas affronter adéquatement la dégradation de l’environnement si nous ne prêtons pas attention aux causes qui sont en rapport avec la dégradation humaine et sociale. De fait, la détérioration de l’environnement et celle de la société affectent d’une manière spéciale les plus faibles de la planète. (48) Aujourd‘hui, nous ne pouvons pas nous empêcher de reconnaître qu’une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l’environnement, pour[marron] écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres.[/marron] [mauve fonce](Laudoti Si 49)[/mauve fonce]

Ces situations provoquent[marron] les gémissements de sœur terre, qui se joignent au gémissement des abandonnés du monde[/marron], dans une clameur exigeant de nous une autre direction. Nous n’avons jamais autant maltraité ni fait de mal à notre maison commune qu’en ces deux derniers siècles. Mais nous sommes appelés à être les instruments de Dieu le Père pour que notre planète soit ce qu’il a rêvé en la créant, et pour qu’elle réponde à son projet de paix, de beauté et de plénitude. Le problème est que nous n’avons pas encore la culture nécessaire pour faire face à cette crise.[mauve fonce] (53)[/mauve fonce]

Il n‘y a pas deux crises séparées, l’une environnementale et l’autre sociale, mais [marron]une seule et complexe crise socio-environnementale[/marron]. Les possibilités de solution requièrent une approche intégrale pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux exclus et simultanément pour préserver la nature. [mauve fonce](139)[/mauve fonce]
La violence qu‘il y a dans le cœur humain blessé par le péché se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l’eau, dans l’air et dans les êtres vivants. C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve [marron]notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d’enfantement[/marron] » [mauve fonce](Rom 8,22). [/mauve fonce]

[marron]L’indifférence ou la cruauté envers les autres créatures[/marron] de ce monde finissent toujours par s’étendre, d’une manière ou d’une autre, au traitement que nous réservons aux autres êtres humains. [mauve fonce](92)[/mauve fonce]

Nos ancêtres savaient qu’on ne peut garder sa dignité personnelle que quand on a assez pour vivre. C’est pourquoi les hommes prenaient soin les uns des autres. Car à quoi cela sert-il d’avoir le ventre plein tout seul dans un village.

Chenjerai Hove