Moi, Malala, je lutte pour l’éducation...
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Les événements du Proche Orient font la une de l’actualité. Nous avons encore dans nos mémoires ces images des combats fratricides et des massacres qui s’y passent.
Le livre de Malala, jeune Pakistanaise, vient à point. Elle aussi, née en 1997, a fait la une de l’actualité internationale surtout au moment de sa tentative d’assassinat le 9 octobre 2012, alors qu’elle n’avait que 15 ans. Son livre est une autobiographie qui nous donne aussi quelques échos de la vie concrète qu’elle a dû mener avec sa famille dans un contexte de grandes tensions socioreligieuses. C’est ainsi qu’elle écrit : « Certains ont peur des fantômes, d’autres des araignées ou des serpents. A cette époque, nous avions peur de notre prochain. » (211). Dès sa plus tendre enfance, elle a été initiée par sa famille, et plus spécialement par son père, aux problèmes de son environnement et de l’éducation des enfants : « J’écoutais les conversations de mon père, juchée sur ses genoux. » (114) Instituteur et fondateur d’écoles, son père savait dès 2008, que déjà 400 écoles avaient été détruites par les Talibans.
Mais Malala commente : « Les Talibans pouvaient nous prendre nos crayons et nos livres, mais ils ne pouvaient pas nous empêcher de penser. » (183-186). Elle n’a que onze ans, mais déjà elle est une personne médiatique sur le plan local où elle manifeste son franc parler : « Je parlais de l’ironie des Talibans qui exigeaient des professeurs et des médecins femmes pour les femmes, mais qui ne laissaient pas les filles se former à ces métiers. » (206) Bien vite, comme les autres familles, elle va devoir quitter Mingora son village natal. Elle évoquera alors ce « traumatisme de la période de soumission aux Talibans. » (245), cet exil imposé : « Peu de gens savaient où ils allaient, ils savaient seulement qu’ils devaient partir. » (228).
[vert] Et le 9 octobre 2012, alors qu’elle n’a que 15 ans, c’est la tentative d’assassinat. [/vert]
Grâce à l’aide internationale, elle va être sauvée et vit maintenant à Birmingham, au Royaume Uni, avec toute sa famille. Son père a pu dire d’elle : « Dans la partie du monde où je vis, la plupart des gens sont connus grâce à leur fils. Je suis un des rares pères qui a la chance d’être connu par sa fille. » (381). Et Malala de conclure : « Je ne veux pas qu’on pense à moi comme la fille qui a été attaquée par les Talibans mais comme celle qui lutte pour l’éducation. Je consacrerai ma vie à cette cause. » (385) Et un peu plus loin, elle peut ajouter : « J’aime mon Dieu. Je remercie mon Allah … En me donnant cette envergure qui me permet de toucher les gens, il m’a aussi donné de grandes responsabilités. » (390).
Espérons que Malala pourra faire des émules au sein des jeunes et moins jeunes de tous les pays. Voilà en tout cas un livre témoignage à lire pour une meilleure appréciation de la population de ces pays dont on ne connait pas tous les secrets.
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