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Kenya

Un Franciscain Kényan,
meilleur professeur du monde !

AFRICANA Junio 2019 – N°197
samedi 22 juin 2019 par Webmaster

[marron]Un franciscain kenyan, [bleu]PeterTabichi[/bleu], professeur de mathématiques et de physique, a remporté le prix Global Teachers of theVarkey Foundation 2019, doté de 1 million de dollars et qui est destiné à des fins éducatives. Tabichi donnera le prix à la communauté.[/marron]

Peter Tabichi reçoit le PRIX MONDIAL DES ENSEIGNANTS lors d’une cérémonie à Dubaï présentée par l’acteur Hugh Jackman en présence du Prince héritier de Dubaï Hamdan ibn Mohammed Al-Maktoum.

Ce professeur de sciences a transformé le Lycée Keriko, à Pwani, un petit village dans la zone semi-aride de la vallée du Rift au Kenya, par le biais de différents projets d’incitation à l’emploi des sciences et des mathématiques.

La clé de sa réussite scolaire se trouve dans le club de science qu’il a créé, dans lequel il incite les garçons à expérimenter en dépit de leurs maigres moyens « Les nouvelles générations ne vont pas avoir de faibles attentes. L’Afrique va produire des scientifiques, des ingénieurs et des entrepreneurs qui seront des gens célèbres dans tous les coins du monde, et les filles joueront un rôle important dans cette histoire », annonce-t-il. Ses élèves ont conçu une méthode pour que les aveugles puissent mesurer et ont mis à profit une plante pour produire de l’électricité.

Ils ont également remporté un prix de la Royal Society of Chemistry du Royaume-Uni pour avoir créé une machine qui stocke l’énergie des plantes et des déchets organiques.

Ils ont également mis en place des jardins scolaires pour aider à résoudre le problème de l’insécurité alimentaire de la communauté.

« Nous nous rencontrons avec la communauté et recherchons des solutions créatives pour faire face à ce défi, en cultivant ce qui va être cuisiné. C’est une zone très aride, alors nous sélectionnons des plantes qui résistent bien dans ces régions. Les week-ends, je me suis arrangé avec les gens de la communauté afin qu’ils s’organisent pour irriguer quand ils sont libres », a dit Tabichi à ‘’Semana Educacion’’ [1] .

Avec toutes ces mesures, la fréquentation de l’école a doublé en trois ans et les cas d’indiscipline ont diminué de 30% au cours de la même période. En outre, la proportion d’étudiants qui entrent à l’université est en augmentation et les résultats des filles sont maintenant supérieurs à ceux des garçons.

[bleu marine]Tabichi suit cinq principes :[/bleu marine]

  • [bleu marine]Penser communauté au-delà de l’école[/bleu marine], créant des rapports avec les parents des élèves et leur apprenant à tirer parti du sol aride du Kenya et à y établir une culture de paix entre les sept tribus de la région. De plus, il consacre 80%deson salaire à des actions sociales.
  • [bleu marine]Générer la confiance en eux des élèves[/bleu marine], de sorte qu’ils exploitent leurs propres talents et les convaincre qu’ils sont doués pour bien des choses.
  • [bleu marine]Interagir beaucoup avec les élèves.[/bleu marine] Pour Tabichi, "un bon professeur est très proche de ses élèves et interagit avec eux. Ce n’est pas seulement se tenir devant eux et parler tout le temps, mais agir, guider par l’exemple".
  • [bleu marine]Etre passionné pour l’enseignement[/bleu marine] : un bon enseignant doit être convaincu que ce qu’il fait est bon pour la société.
  • [bleu marine]Etre créatif malgré tous les obstacles[/bleu marine] : à l’école secondaire de Keriko, il y a beaucoup de difficultés : pas de connexion internet, beaucoup d’étudiants doivent marcher jusqu’à six kilomètres par jour pour aller à l’école et les classes sont de 70 ou 80 élèves.

Mais Tabichi a trouvé un moyen de régler ces problèmes. Par exemple, il passe une grande partie de son temps à donner des leçons dans un cybercafé pour que ses étudiants puissent faire des exercices.

Il s’est également servi du club de sciences comme d’un moyen pour améliorer la confiance en soi de ses élèves et générer une passion pour l’étude.

« Pour être un bon professeur, il faut être créatif, accepter la technologie, apprendre et promouvoir de nouvelles façons d’enseigner. Il faut parler moins, et en faire plus » conclut Tabichi.

  Carmen Costa,


Traduit avec www.DeepL.com/Translator

[1Revue colombienne spécialisée en éducation


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